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NOTE: ECONOMIE & VALEUR AJOUTEE

K3

 

Liam FAUCHARD / d’an 31 a viz Eost 2013.

 

                                               NOTE : ECONOMIE & VALEUR AJOUTEE

 

A/           La VA produite par une activité écnomique est comptablement égale à Produits d’Exploitation (Biens, marchandises, services) – Services Externes (les services que l’entreprise ne se rend pas à elle-même). In fine, l’accrétion des VA produite par les # 3 millions d’entreprises françaises donne le PIB (je fais court). La VA a quatre destinations : les frais de personnel (masse salariale + charges) ; les amortissements/investissements ; les impôts et taxes ; les actionnaires. Evidemment, le quatrième cas ne concerne que les sociétés de capitaux (Sarl, SA, SAS, SNC, etc.).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B/           Dans une économie moderne, la VA de rang1 – la plus importante en volume et en valeur, et de loin – est produite par les entreprises privées et publiques. Sur cette VA de rang1, via les prélèvements sociaux et fiscaux, la communauté finance des activités d’enseignement, de santé, de culture……et les collectivités locales. Cet ensemble composite génère une VA de rang2. In fine, la VA de rang1 et la VA de rang2 permettront des activités complémentaires, souvent non-marchandes comme les associations… qui pourront générer une VA de rang3. Bien entendu, les taux ne sont pas les mêmes et c’est un peu plus enchevêtré que ma présentation.

Mais fondamentalement, sans VA de rang1 les deux autres n’existent quasiment pas.

 

C/           On peut faire un parallèle avec le Développement Durable, curieuse traduction française de Sustainable Development qui crée sans cesse des distorsions de compréhension entre les Français et le reste du Monde ! En effet, le texte de Rio (1992), en anglais, exprime ce que sont les « Pilars of Sustainable Development » :

1/ Production économique pour améliorer le bien-être des populations, notamment les moins bien loties.

2/ Que l’objectif1 soit au service de la cohésion sociale.

3/ En respectant l’environnement autant que faire se peut (en toutes lettres dans le texte fondateur).

4/ Culture et Gouvernance (On n’agit pas et on ne manage pas de la même manière à Buenos-Aires et à Saint-Nicolas-du-Pélem.)

 

Or, sans l’objectif 1/ concrétisé, les autres ne sont que des illusions, même si à court terme il peut y avoir des artéfacts momentanés.

 

D/           Au tout début des années 2000, Daniel Cohen s’est posé – nous étions déjà pas mal à penser comme lui – la question de la pertinence du classement utilisé en économie pour sectoriser les activités humaines = Primaire / Secondaire / Tertiaire. Il a donc regardé les choses autrement et fait des statistiques tout au long du 20e siècle aux USA et en France et il a eu la surprise de constater une quasi stabilité de trois secteurs :

D1/ Production au sens large, c’est-à-dire toutes les fabrications industrielles et leurs activités connexes incontournables, notamment celles qui furent progressivement externalisées du secteur secondaire proprement dit. Résultat # 40% de la population occupée.

D2/ Commerce, négoce, banque, assurance… qu’il nomme « Intermédiation ». Résultat # 20% de la population occupée.

D3/ Tiers secteur, où se sont produites des mutations spectaculaires au 20e siècle : agriculture prépondérante en 1900, réduite en 2000 ; expansion des secteurs sociaux, culturels, d’enseignement, etc. Résultat # 40% de la population occupée.

 

35ème Café : Faut-il intégrer la Bourse à la Française des Jeux ?

35ème Café Economique

 

                   Jeudi 19 décembre 2013 à 19h15

 

                  Au Café du Centre à Pont-Aven

 

Faut-il intégrer la Bourse à la Française des Jeux ? « 

 

Les informations radiophoniques, font état heure par heure des cours de la bourse, ils sont consultables en direct sur de nombreux sites internet, c’est aussi une rubrique quotidienne de votre journal. La bourse est associée aux crises de l’économie, on redoute ses soubresauts, on l’accuse de bien des maux mais on la respecte parce que peut-être la vielle dame fait-elle son œuvre malgré tout. En quoi les décisions d’achat ou vente d’actions d’entreprises concernent-elles à ce point la vie de tous les jours ?

Est-ce le passage obligé du financement de l’économie ?

Est-ce plutôt le moyen de faire de bonnes affaires sans se soucier du réel ?

Ou, les bons coups des spéculateurs font-ils le bonheur de tous ?

Sinon, faut-il intégrer la bourse à la Française des Jeux ?

 

 

 

 

34ème Café : Les politiques publiques, évaluer ce qui vaut…le coût !

34ème Café Economique

                   Jeudi 21 novembre 2013 à 19h15

 

Auberge de la Fleur d’Ajonc à Pont-Aven

Place de l’hotel de ville

 

Les politiques publiques, évaluer ce qui vaut…le coût !

 

L’usage de l’argent public, celui des impôts et plus généralement celui des prélèvements, fait l’objet d’opinions contrastées, toujours guidées par la position de chacun, contributeur ou bénéficiaire. Le citoyen est heureusement souvent l’un et l’autre. Au Café Eco on se glissera tour à tour dans la peau des deux.

Les grands domaines publics que sont la santé, l’enseignement, la sécurité, les transports sont-ils gérés conformément aux attentes, les résultats peuvent-ils être évalués à la fois par les usagers et les contributeurs ?

La démarche de l’entreprise en termes d’objectifs et de coûts peut-elle s’appliquer aux fonctions publiques ?

On pourra évoquer les expériences de  transport public sur nos territoires ruraux en termes d’objectif et de coûts, les services de santé recentrés vers Lorient et Quimper   par les déclassements des hôpitaux de Quimperlé et de Concarneau et bien sûr l’actualité nous guidera vers les politiques de soutien aux activités économiques.

 

33ème Café : LA FLEXISECURITE EST-CE DU SAUT A L’ELASTIQUE ?

33ème Café Economique

                   Jeudi 17 octobre 2013 à 19h15

 

Moulin du Grand Poulguin à Pont-Aven

Quai Théodore Botrel

LA FLEXISECURITE EST-CE DU SAUT A L’ELASTIQUE ?

 

L’accord interprofessionnel, dit ANI, conclu le 11 janvier 2013 entre le patronat (MEDEF, UPA, CGPME) et trois organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC et CFTC) a été transposé en droit par la loi sur l’emploi adoptée le 14 mai 2013.

Le dispositif vise au maintien de l’emploi en échange de quelques sacrifices, baisses de salaires, temps partiels et mobilité territoriale notamment.

Les entreprises pour leur part doivent améliorer la protection sociale par une mutuelle d’entreprise, un suivi de formation professionnelle et sont incitées financièrement à préférer les contrats de travail à durée indéterminée.

L’ANI est annoncé comme modèle gagnant-gagnant pour traverser des difficultés passagères, après le saut, l’élastique est censé ramener à la situation de départ.

Mais si l’élastique se ramollit, ou si ça casse ?

On évoquera l’exemple danois et son expérience de flexisécutité de plus de dix ans avec de grandes facilités de licenciement et de fortes garanties de revenus en compensation, financées par les lourds prélèvements obligatoires de ce pays et à la clé un taux de chômage faible. Ce dispositif est-il transposable en France?

 

32ème Café : Conférence – « ESS et cooperation : mythe ou alternative économique ? »

32ème Café Economique

                   Jeudi 19 septembre 2013 de 18h à 20h

                                                             

                           Lycée de Kerneuzec (Amphithéâtre)  à Quimperlé

                               Conférence – Débat

 « ESS et cooperation : mythe ou alternative économique ? »

Entrée libre

Alors que la crise économique s’accentue, ou encore ne fait que commencer pour certains analystes, la place de l’ESS – Economie Sociale et
Solidaire – est questionnée quant à la pertinence qu’elle représente pour affronter les défis socio-économiques à venir.
Elle est censée être représentée par des Associations, des Coopératives, des Mutuelles, des SCOP…… mais qu’y a-t-il de commun en termes
de valeurs et de projets entre des banques mutualistes ou coopératives possédant des dizaines de filiales dans les paradis fiscaux et d’authentiques
entreprises respectant scrupuleusement les valeurs de l’ESS ?
Quelles sont les pistes des futurs possibles qu’offrent les entreprises de l’ESS ? L’esprit de la Coopération est-il porteur d’avenir ?
Pour informer et débattre nous avons invité Loïc HIRRIEN.
Economiste de formation, après plusieurs années en Agence de Développement et d’Urbanisme d’une métropole bretonne, il a relevé le
défi comme cadre dirigeant d’une Coopérative du Léon. De nos jours, il dirige AGORA Services, une ESS du Pays de Lorient, employant 150 salariés.
L’introduction de la conférence-débat sera faite par Liam FAUCHARD, fondateur du Groupe FUTUROUEST (1992), et Jean-Pierre BEUX présentera les objectifs du Café Economique de Pont Aven créé en Septembre 2010 CEPA = www.cafe-eco-pontaven.com

Institut Régional de Recherches Prospectives (association) du Groupe FUTURouest
3, Boulevard Cosmao Dumanoir -56100 Lorient – France
Tél. +33(0)2 97 64 53 77 – Fax +33(0)2 97 64 43 71+33(0)2 97 64 43 71 – contact@futurouest.com
www.futurouest.com

Futurs Cafés

* La Flex-sécurité Jeudi 17 octobre 2013 Moulin du grand Poulguin à Pont-Aven

31ème Café : Choisir ce qui est juste ou juste faire son choix?

31ème Café Economique

Jeudi 27 juin 2013 à 19h15 sur le « Paul Gauguin » à quai face à l’hotel « La Chaumière » à Pont-Aven.

Choisir ce qui est juste ou juste faire son choix? 

 Les choix de chacun font-ils un bon choix pour tous ?

A l’heure ou le monde s’interroge sur la “qualité” de notre système, sur la perte ressentie de souveraineté et même sur l’efficience réelle de nos démocraties dans un monde globalisé, s’ouvrent logiquement les débats sur l’institution fondamentale de nos société : Comment définir les préférences collectives d’un groupe (société, multi-sociétés) à partir des préférences individuelles de chacun de ses individus?

Est-ce que les choix qui résultent des différents process (vote, sondage, négociation …) seront garants d’efficacité et de justice inter et intra générationnelle?

On pourra évoquer les travaux d’économistes sur le sujet, parmi eux, Arrow et bien sûr Adam Smith,  dont la main invisible semble si bien faire les choses.

30ème Café : Le patrimoine …visite et inventaire

30ème Café Economique

Jeudi 16 MAI 2013 à 19h15

Moulin du Grand Poulguin à Pont-Aven

 

Le patrimoine …visite et inventaire.

Le patrimoine, c’est l’accumulation par l’humanité de toutes sortes de créations, mais c’est aussi l’apport naturel.

C’est bien sûr le capital personnel, celui des entreprises et le bien public.

Le patrimoine est matériel, culturel et intellectuel.

Le patrimoine peut s’accroître mais aussi se consommer et se régénérer ou se dilapider.

Le patrimoine personnel et collectif garantit-il l’avenir ?

Est-il justement réparti entre les humains ?

Le patrimoine est-il plus efficace, concentré dans quelques mains ou dispersé ?

Enfin le patrimoine confère t-il le pouvoir ?

 

29ème Café : De Francfort à Athènes, l’euro qui comme Ulysse…

29ème Café Economique

Jeudi 18 AVRIL 2013 à 19h15

Moulin du Grand Poulguin à Pont-Aven

 

De Francfort à Athènes, l’euro qui comme Ulysse…

 

Onze années après la mue du serpent monétaire et de l’écu et  après plus de quatre années de crise sévère, le beau voyage va-t-il se poursuivre ?

Une seule monnaie peut-elle couvrir des espaces économiques ayant des structures et des productivités différentes ?

La monnaie unique porte t-elle en elle la convergence des sociétés européennes ou au contraire domination et marginalisation ?

Chaque crise fait surgir l’annonce de nouvelles régulations financières, prometteuses et toujours insuffisantes, faut-il désespérer ?

L’euro renforce t-il l’Europe face aux autres édifices économiques mondiaux?

Faute d’institutions fédérales européennes autres que la Banque Centrale, la monnaie doit elle être unique ou seulement commune ?

Le débat fait l’histoire, l’aventure sera-t-elle homérique ?

 


	                    
	                

28ème Café : L’impôt peut-il se demander par… don ?

28ème Café Economique

Jeudi 21 mars 2013 à 19h15

Moulin du Grand Poulguin à Pont-Aven

 

 

L’impôt peut-il se demander par… don ?

 

Si l’impôt est  une façon de partager, de répartir les richesses, le don serait-il de nature  à le remplacer ?

L’impôt et la cotisation actes régaliens dont on ne sait si le consentement à les acquitter est accepté ou subi, permettent la dépense publique. Ces prélèvements obligatoires constituent le paiement des services communs et une répartition sociale des richesses.

Si c’est l’acceptation qui prévaut, par un accès de citoyenneté, peut-on imaginer que chacun contribue, selon sa libre appréciation, par un don au pot commun?

Déjà en fiscalité française, le don à des œuvres est partiellement converti en impôt, le contribuable décide alors de l’affectation de son don. Ce principe élargi peut-il conduire à l’élaboration des budgets par les citoyens ?

Enfin, le don est-il l’exutoire  de la conscience d’avoir trop perçu ?

Quelques innovateurs proposent de remplacer l’impôt obligatoire par le don volontaire….. mais l’homme est-il digne d’un don ?

 

 

27èmeCafé : « La sardine, monnaie locale à Concarneau… comme un poisson dans l’eau? »

27ème Café Economique

Jeudi 21 février 2013 à 19h15

Moulin du Grand Poulguin à Pont-Aven

 

  « La sardine, monnaie locale à Concarneau… comme un poisson dans l’eau? »

Soirée animée par la « sardynamique »

Une monnaie locale a été officiellement  lancée le 14 Décembre dernier à Concarneau ..La sardine..
Projet porté par un groupe de citoyens …constitué en association “la sardynamique locale “ destinée à s’ouvrir  sur  le bassin de vie de Concarneau .
Une trentaine de Monnaies Locales Complémentaires existent en France actuellement .

Est-ce une mode ?

A quoi répondent-elles ? instabilité, crise, envie d’autres  valeurs, développement des consciences ?
Quels en  sont les enjeux ? dynamisme, échanges, partage, sens, local, qualité ?
Comment fonctionnent-elles ?
Une présentation sera faite des grands axes du projet, des orientations à venir , des membres du réseau et de son développement souhaité …à l’aide de diapos.;
Discussions, échanges, réflexions communes sur le thème .

26ème Café : L’allocation universelle, une utopie économique ou sociale ?

26ème Café Economique

 

Jeudi 17 janvier 2013 à 19h15

Moulin du Grand Poulguin à Pont-Aven

L’allocation universelle, une utopie économique ou sociale ?

 

On trouve l’origine du concept au moment de la Révolution française avec la proposition du député (anglo-américain d’origine), Thomas PAYNE.

L’idée est de fournir un revenu minimum identique à tout citoyen, parce qu’il existe,  sans condition et sans activités économiques obligatoires.

L’idée sommeille au 19e siècle puis réapparaît dans les années 1930 (Jacques DUBOUIN), et surtout dans les années 1980-1990 avec la création du BIEN – Basic Income European Network. Certains Pays l’ont mis en place, ne serait-ce que partiellement, sans le dire… tant un revenu versé « pour ne rien faire » engage des débats passionnés dans les sociétés.

 

La présentation factuelle (diaporama) de l’histoire, des origines, des homonymes,  des exemples d’application… de l’A.U. sera faite par Liam Fauchard, pour alimenter les débats stimulants qui font la « marque de fabrique » du Café Eco.

 

25ème Café : Le prix des matières premières agricoles, la spéculation …ou comment faire de la galette sans blé.

25ème Café Economique

Jeudi 20 décembre 2012 19h15 Café du Centre à

Pont-Aven.

Séance animée par Jean Yves Yhuel responsable des achats ventes matières premières agricoles à la coop de St Yvi.

« Le prix des matières premières agricoles, la

spéculation …ou comment faire de la galette sans blé. »

 

Les marchés à terme agricoles ont pris leur essor aux Etats-Unis à la fin du 19ème siècle, les agriculteurs pouvaient avoir vendu leur récolte avant de la semer, un substitut au système bancaire.

La pratique perdure avec des formes seulement modernisées et est encore très liée à la Bourse de Chicago.

Quoi de plus tentant que de jouer avec des valeurs fictives pour des spéculateurs pour qui le blé n’a pas d’autre odeur que celle de l’argent.

L’ensemble des matières premières est concerné par cette pratique, la prétention des marchés à opérer ainsi la meilleure allocation des ressources est-elle fondée ?

La spéculation sur les matières premières peut-elle mettre en danger les approvisionnements mondiaux ?

Ou, d’une boutade, peut-on faire de la galette sans blé ? A plus d’un titre!

 

 

 

24ème Café : « La gratuité rase-t-elle? »

24 ème Café Economique à Pont-Aven

Jeudi 15 novembre 2012 19h15 au Moulin du Grand Poulguin

 

« La gratuité rase-t-elle? »

 

On raconte qu’un barbier du 17ème siècle à Paris annonçait sur sa vitrine: « Demain, on rase gratis » et bien sûr, les clients s’étonnaient chaque lendemain qu’il faille quand même payer.

La gratuité, une promesse fallacieuse et intenable mais qui séduit encore?

L’annonce de gratuité reste un des piliers de la publicité moderne, le thème n’ayant pas pris une ride, tant le consentement à payer fait l’objet de résistances.

On s’interrogera aussi sur la gratuité en matière d’éducation, de santé ou de services sociaux, ensemble de prestations qui ont bien entendu un coût, la gratuité étant alors un acte d’investissement ou une œuvre de la solidarité.

La gratuité  réciproque dans l’échange des biens et services produits a fait rêver de nombreux philosophes au 19ème siècle, au point d’imaginer des sociétés idéales. Peut-on encore rêver? Un peu sans doute dans la mesure où le don, le bénévolat restent des pratiques courantes.

Mais l’annonce récurrente de gratuité, n’est ce pas un peu rasoir ?

 

 

 

 


23ème Café : L’économie au 21ème siècle : « Le capitalisme, une absurdité créatrice? »

  23ème Café Economique

                                L’économie au 21ème siècle

                                                                         Conférence et débat avec

                                                                              Hervé Thouément

 

                                                          Economiste, Maître de conférences

                                                     Université de Bretagne Occidentale

 

 

                                                        jeudi 18 octobre 2012 19h15

                                                     au Moulin du Grand Poulguin

                                                                       à Pont-Aven

 

Hervé Thouhément dédicacera son ouvrage

« Le capitalisme, une absurdité créatrice? »

à 17h à la Pension Gloanec (maison de la presse)

 

Les démarches prospectives portent généralement sur un horizon temporel allant de 10 à 30 ans maximum. Néanmoins depuis le début des années 2000 fleurissent des ouvrages explorant le futur sur un siècle. Parmi les plus connus, on citera le livre de T.L FRIEDMAN, le premier de la série, paru aux USA en 2004 (La terre est plate. Une brève histoire du 21e siècle) ou encore celui de  J. ATTALI  (Une brève histoire de l’avenir, 2006), plus connu en France. Ces études croisent bien souvent les ruptures fondamentales attendues dans les grandes dimensions de la société (technologie, cohésion sociale, démographie, économie, politique, environnement, culture, etc.). Elles ont l’inconvénient d’appréhender ces changements comme des faits exogènes sans faire de lien avec le système économique qui les produit, en l’occurrence l’économie de marché ou pour employer un terme de moins en moins usité, le capitalisme. La conférence proposée par Hervé Thouément, s’appuyant sur un ouvrage paru en 2010 aux Presses Universitaires de Rennes et intitulé « Le capitalisme : une absurdité créatrice ? », tente d’effectuer ce lien en montrant que le « marché » ne peut pas tout résoudre et qu’il  est nécessaire de lui adjoindre en des endroits précis des compromis institutionnels. Il est dès lors possible de comprendre les grands enjeux du futur et la trajectoire à suivre pour rendre le système économique plus harmonieux et plus humain. Elle permet indirectement de donner du sens à la construction européenne, qui préfigure ce qui se passera plus tard au niveau mondial.

 

22ème Café : « Vivre à crédit…un tempérament ? »

22ème Café Economique

à Pont-Aven

Jeudi 20 septembre 2012 à 19h15

Au Moulin du grand Poulguin

 

« Vivre à crédit…un tempérament ? »

Pas si nouveau le crédit à la consommation, mais ses formes nouvelles avec une facilité déconcertante d’accès, constituent un risque pour le contractant et une source d’affaires pour les banques. Les crédits renouvelables, les cartes de crédit sont des supports extrêmement tentants qui sont parfois présentés comme des substituts au revenu et cette pratique peut comporter au niveau économique global un risque de crise financière au même titre que les fameux « subprime » impliqués dans le déclenchement de la crise financière en cours depuis 2008.

Les taux et surtout les pénalités sont-ils usuraires ?

On se posera la question de savoir si le crédit à la consommation est un véritable prêt, quelles en sont les sources de financement.

On examinera l’impact de ces crédits sur l’activité économique.

Enfin, les comportements individuels en la matière conduisent-ils à un trait de société durable?

21ème Café : Croissance , vous avez dit croissance…?

«21ème Café économique » à PONT-AVEN le

Vendredi 22 Juin à 19h15

Sur le « Paul Gauguin » à quai, quai rive droite

« Croissance , vous avez dit croissance…? ».

 

La croissance est bien perçue comme l’augmentation des quantités de produits et services disponibles d’une année à l’autre sans effort supplémentaire, l’effort nécessaire ayant même tendance à diminuer. La croissance est associée à l’investissement innovant, mais aussi à la démographie. La croissance comptabilisée provient aussi des transferts de l’économie familiale et associative vers la sphère marchande, elle n’apporte alors rien de plus aux populations.

Dans le contexte de la crise actuelle, la plupart des acteurs politiques et économiques estiment que sans croissance il n’y aurait pas de sortie possible de cette situation.

Pourquoi serait-ce donc si grave de ne disposer en 2013 que de la même quantité de biens et services qu’en 2012 ?

…Comme c’est bizarre !

20ème Café : Economie et solidarité… où est le bug ?

« 20ème Café économique » à CONCARNEAU le 14 Juin 19h15  HOTEL LES OCEANIDES  – 3 Rue du Lin  –

« Economie et solidarité… où est le bug ? ».

 

A l’initiative de Alain ECHIVARD, Adjoint à la Municipalité de Concarneau, le CEPA se délocalise à nouveau le JEUDI 14 JUIN 2012 à CONCARNEAU pour une soirée dédiée au thème « Economie et solidarité… où est le bug ? ».

 

L’économie est une discipline qu’il ne faut pas laisser aux seuls économistes, tout le monde sait cela. Parmi les interrogations suscitées par le maelström économico-financier, la finalité des activités économiques de l’Homme se posent régulièrement.

De ce point de vue, ce qu’on nomme ESS [Economie Sociale & Solidaire], malgré toutes les dérives constatées, peut-elle être une réponse crédible en termes d’organisation, de fonctionnement et de création de richesses ?

Lors de la soirée, les échanges libres porteront sur tous les aspects à envisager. Des témoignages seront apportés par des personnes membres de mouvements comme COURANTS PORTEURS, OCTOPOUSS, CHRYSALIDE….. tandis que le « crowdfunding » sera examiné.

 

 

 

19ème Café : Les théories de la valeur… ou combien ça vaut?

« 19ème Café économique »

« Les théories de la valeur… ou combien ça vaut? »

Date :24 mai 2012 à 19h15

Lieu : Moulin du Grand Poulguin

2, quai Théodore Botrel – 29 930 PONT-AVEN

Intervenants : L’équipe du café éco

Texte de présentation et réflexion du sujet traité :

 

«Les théories de la valeur… ou combien ça vaut ?»

Comment les mécanismes économiques conduisent à la formation des prix, sont-ils justes ? La rareté, l’utilité, l’offre et la demande, c’est convenu, font les prix mais ce n’est sans doute pas tout. Il y a le court terme, domaine de la confrontation de l’offre du moment avec la demande du moment et le long terme où l’offre a le temps de s’adapter, le marché échappe alors à la rareté et c’est la valeur travail qui fixe la limite basse des prix.

Mais à Pont-Aven on sait aussi qu’il y a des choses qui n’échappent pas à la rareté, l’œuvre d’art, pièce unique, n’obéirait pas aux règles communes.

Alors, une baguette combien ça vaut? Et un tableau combien ça vaut ?

On débattra des prix, de leur hausse à la lumière de quelques points théoriques et avec la perception de chacun.

 

18ème Café : Austérité et croissance…ou le remède peut-il tuer le cheval?

« 18ème Café économique »

Austérité et croissance…ou le remède peut-il tuer le cheval?

Date :19 avril 2012 à 19h15

Lieu : Moulin du Grand Poulguin

2, quai Théodore Botrel – 29 930 PONT-AVEN

Intervenants : L’équipe du café éco

Qualités, Profession :

Texte de présentation et réflexion du sujet traité :

Afin de réduire les dettes publiques, la plupart des pays d’Europe mettent en œuvre des politiques d’austérité, les dépenses des états sont réduites, plusieurs pays ont diminué les salaires des fonctionnaires et les retraites, de nombreux investissements sont gelés. Ces mesures d’apurement provoquent en général la baisse de la production et par suite celle des recettes fiscales, au moment même où elles seraient bien venues. C’est le spectre de 1929 à 1932, celui de l’aggravation de la crise et du chômage.

Ces mesures peuvent elles au contraire,  après un mauvais passage restaurer les équilibres ? C’est la thèse du Fonds Monétaire International et de la Banque Centrale Européenne.

Deux thèses s’opposent, le Café Eco tâchera d’apporter quelques lumières par une approche historique des évènements et …le vécu de chacun.

17ème Café : Financement des déficits publics…. mais où est donc passée la planche à billets ?

Financement des déficits publics…. mais où est donc passée la planche à billets ?

 « 17ème Café économique »

Date :jeudi 15 mars 2012 à 19h15

Lieu : Moulin du Grand Poulguin

2, quai Théodore Botrel – 29 930 PONT-AVEN

Intervenants : L’équipe du café éco

Texte de présentation et réflexion du sujet traité :

L’actualité européenne est depuis de nombreux mois captée par les déficits publics, une majorité de pays est maintenant soumise aux pressions des agences de notation, du Fonds Monétaire International et des instances Européennes, la Grèce exacerbe les passions. Endettés auprès des institutions financières internationales, les états cherchent des solutions par des économies budgétaires parfois drastiques.

L’issue de la crise est improbable, les économistes et les responsables politiques sont partagés entre l’option rigoriste de réduction des déficits et l’option qui vise à relancer l’activité économique, parfois les deux s’imbriquent.

La question du financement des déficits des états par la Banque Centrale Européenne à la place du financement par les marchés est aussi posée, s’agirait-il de la redécouverte de la « planche à billets » ?

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