« Quand on est perdu, on cherche une maison. Quand on construit sa maison, tous les coups de main sont bienvenus ! Mais quand on a la plus belle du quartier, on ne veut pas forcément la partager ».
Depuis la fin du XVIIème siècle nos sociétés modernes ont habité des maisons fortes, identifiées, fortifiées et souveraines : l’Etat Nation. Cette construction n’allait pas de soi ! Elle a été le fruit de multiples conflits économiques et sanglants et en a généré autant. Elle a étouffé des peuples, des langues, des religions et même généré des génocides. Pourtant, et c’est le plus étonnant, dans un monde de plus en plus multilatéral, global et en paix, la disparition de l’Etat Nation provoque des angoisses, des crises identitaires, des crises religieuses jusqu’à la nostalgie du sentiment nationaliste, au sein même de démocraties à présent bien installées. Les volontés d’émancipation régionale, en Espagne, en Flandres, en Lombardie s’accompagnent dans toutes les démocraties européennes, mais aussi outre-Atlantique, d’une montée des nationalismes, du protectionnisme, du patriotisme économique ou de l’intégrisme religieux.
Ce à quoi nous allons tenter de répondre, ou tout au moins de réfléchir lors du 75ème café économique :
– En quoi le protectionnisme nous protège-t-il et pourquoi la réponse nationaliste se justifie par la recherche de stabilité ?
– Les égoïsmes territoriaux des régions les plus riches sont-ils compatibles avec l’efficacité économique ?
– Les ressorts de croissance sont-ils dans les régions les plus développées ou dans les régions à développer ?
– La régulation (des marchés, de l’évasion fiscale, de l’environnement) est-elle réalisable dans des ensembles intégrés ou dans des territoires avides d’autonomie mais pratiquant la concurrence territoriale et le dumping social et fiscal ?
– Enfin, quelle construction institutionnelle permettrait de répondre aux besoins d’identité territoriale rassurante tout en développant le sentiment d’appartenance à un tout plus large, du citoyen européen au citoyen du monde ?
Plusieurs cafés seront certainement nécessaires pour embrasser toute cette problématique mais les participants donneront certainement, comme d’habitude, et à travers le débat, le « la » de la soirée !
Pierre COUËDELO, qui introduira le débat, nous invitera à faire un tour à 360° de l’entreprenariat dans la France de 2017, entre quotidien, vécu, échecs, succès, craintes et espoirs. (Pierre COUËDELO est dirigeant de PME, ancien président de la Technopole de Lorient et représentant de la CCI au CI de l’IUT de Lorient).
Cordialement.
Article du Monde économie à lire …
http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/01/05/assurance-maladie-changeons-de-logiciel_4842067_3234.html
Les recherches d’Emmanuel Todd sur l’euro et l’Europe l’ont amené à s’y opposer au moment du référédum sur le Traité de Maastricht. Il prophétise ainsi dans un avant-propos d’une réédition de L’invention de l’Europe : « Soit la monnaie unique ne se fait pas, et l’invention de l’Europe apparaîtra comme une contribution à la compréhension de certaines impossibilités historiques. Soit la monnaie unique est réalisée, et ce livre permettra de comprendre, dans vingt ans, pourquoi une unification étatique en l’absence de conscience collective a produit une jungle plutôt qu’une société. » Le 19 mai prochain l’équipe du Café éco de Pont-Aven aura l’occasion de lui poser certaines questions sur ses analyses sociologiques, politologiques et économiques dans un débat aussi transdisciplinaire, holiste et anthropologiste qu’il peut l’apprécier. Loin de maîtriser les statistiques des populations aussi bien qu’Emmanuel Todd, ancien ingénieur de recherche à l’INED, nous aurons à cœur de comprendre ou contester l’histoire de sa pensée sur l’euro et l’Europe. … l’ère post-démocratique, le protectionnisme européen avec l’euro, la fin de l’euro et l’affirmation des vieilles contradictions en Europe … Bien sûr nous sommes tous au courant de la liste des 150 économistes dont 9 Nobels qui envisagent la sortie de l’Euro comme la meilleure alternative aujourd’hui pour l’Europe mais avant de commencer le débat, lisez ce petit mot de http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/etre-pro-euro-et-critiquer-l-europe-487949.html «
Ouvrages d’Emmanuel Todd :
Présenté par Jean-Marc TANGUY
Dans un monde globalisé, où les standards de consommation règnent en maître sur nos choix et dans le catalogue médiatique, l’appréhension de la perte de l’essence comme du sens provoque chez l’individu plusieurs réactions contrastées : les chimères, le repli sur soi et la recherche de nouveau lien social. Malheureusement, les deux premières réactions font aujourd’hui l’actualité, lorsque la peur se substitue à l’appréhension. Concomitamment les dirigeants du monde entier recherchent ensemble si ce n’est un nouveau modèle de développement, un compromis vers une inflexion. Les territoires, l’identité locale, les circuits courts, la proximité prennent aujourd’hui beaucoup de place dans une grande part de la population qui, confiante, préfère la construction de l’avenir. Mais loin de signifier une atomisation des constructions sociales, l’ancrage dans son territoire est également un moyen d’ouverture sur le monde. Dans le prochain café économique nous tenterons d’apporter des réponses à ces questions : Comment définir le territoire local ? Comment générer l’identité et la confiance dans ses produits ? Comment l’organiser de façon efficace et équitable ? Comment le rendre attractif pour nos entreprises, pour la population active, pour les cadres ? De quelle manière les collectivités locales et les institutions financières peuvent protéger les activités qui subissent une forte concurrence, encourager les initiatives, les créations, accompagner le développement ? Comment passer de la promotion de notre territoire à l’extérieur et dans le monde à la promotion de ses produits, de son savoir-faire ? Ref 1 : Géoconfluences Ref 2 : Benoît MULKAY Ref 3 : Blog Ref 4 : territoires ruraux Ref 5 : http://www.bretagne-economique.com/dossiers/article/la-competitivite-de-la-bretagne https://www.youtube.com/watch?v=qISsJzNG-Rc
Pour cela, nous proposons la carte suivante avec 8 super régions, ou 8 provinces :
Nous faisons ressortir de cette carte 2 groupes de 4 provinces à 10 millions d’habitants et plus, et 4 provinces plus petites à 5 millions d’habitants.
Chaque Province a une capitale régionale incontestable, excepté l’ensemble Champagne, Lorraine, Alsace bien qu’on puisse envisager l’ensemble Nancy-Metz-Strasbourg comme une seule aire métropolitaine.
Pour améliorer encore l’équilibre, la Gascogne se voit augmentée de la région de Béziers, l’Aquitaine de Niort et Poitiers et la Lorraine de Soisson. Le Nord devient encore un peu plus petit, ce qui fera sa spécificité au cœur de l’Europe et du Bénélux.
De plus, pour les investissements de taille, les 4 petites régions sont voisines et des contrats de plan Europe-Etat-Région peuvent se faire sur des ensembles Nord-Est et Sud-Ouest.
L’Ile de France, région capitale du pays, qui a englouti une partie de la Picardie et la Haute Normandie a la caractéristique, par sa nature de région capitale, d’appartenir à tous les français, dont les Picards et les Normands. Les accords d’échelle territoriale de communication touristique et culturelle peuvent donc être transversaux sans arrière-pensée de concurrence territoriale avec l’Ile de France.
Le Midi se renforce avec une grande façade maritime, une forte densité urbaine de Sète à Menton, des ports importants, les même problématiques liées à l’héliotropisme de Montpellier à Nice.
La Gascogne recouvre toute la chaîne pyrénéenne, obtient deux façades maritimes et devient la porte ibérique de l’Europe.
L’Aquitaine développe le réseau de villes importantes autour de Bordeaux et renforce sa façade maritime de La Rochelle à Arcachon et la lie à ses terroirs. C’est une province carrefour entre le nord et le sud, en communication directe avec 3 grandes régions et dont la capitale devra renforcer ses liens avec Toulouse, Lyon et Nantes.
L’Armorique renforce sa vocation maritime avec la première façade française et les relations entre les Normands, Vendéens, Tourangeaux et Bretons dans un nord-ouest identifié.
Le Nord, petit et ouvert sur l’Europe du nord par la mer et la Belgique est le lien entre la capitale française et la capitale européenne. Il a tous les atouts pour renforcer sa vocation commerçante avec la Lorraine qui a la plus grande frontière terrestre française. Portes de la France, ces deux provinces doivent nouer des relations fortes avec les régions du Bénélux et les Landers allemands.
L’Ile des Gaulles, restes du grand Duché de Bourgogne, en communication directe avec 6 autres provinces française et 3 autres pays européens renforce ses atouts dont elle tire son activité depuis l’Antiquité.
Présenté par Hervé THOUEMENT
La thématique de l’évolution traverse les œuvres de ces trois penseurs. Les atomistes de l’antiquité, Démocrite et Épicure, ont été les premiers à appréhender l’essence de l’univers en termes d’évolution. En avançant qu’à l’origine du monde n’existaient que les « corps premiers », les atomes, et que tout ce qui formait leur environnement quotidien résultait des combinaisons complexes de ces corps premiers, ces deux philosophes ont été amenés à poser le problème de l’émergence du vivant, puis des sociétés humaines. Le jeune Marx consacrera sa thèse de doctorat à la différence existant entre Épicure et Démocrite, accordant sa préférence au premier car au centre de sa physique il y mettait la liberté, ce qui lui permettait d’adjoindre plus logiquement le dernier palier de l’évolution : les sociétés humaines. Il en tirera progressivement sa théorie du matérialisme historique fondée sur la méthode dialectique et une certaine conception de la valeur (théorie des prix). Dans la Méthode et particulièrement dans le premier tome intitulé « La Nature de la Nature », Edgar Morin propose une architecture conceptuelle permettant successivement d’aborder la matière, le vivant et le social, en s’appuyant sur de nouveaux outils : la théorie des systèmes, les travaux sur le chaos et la théorie de la complexité. À partir de là, il est possible de construire une théorie de l’évolution économique, passage obligé pour saisir l’essence du capitalisme contemporain et les grands enjeux qu’il porte.
Bibliographie :
1) « Les atomistes de l’Antiquité : Démocrite, Épicure, Lucrèce ». Jean Salem, Collection Champs, Flammarion
2) « De la nature ». Lucrèce. Garnier-Flammarion.
3) « Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et chez Épicure ». Dissertation de la thèse de doctorat de K. Marx, document accessible sur internet
4) « La Nature de la Nature », Tome I de la Méthode. Edgar Morin. Collection Points. Édition du Seuil.
5) « Le capitalisme : une absurdité créatrice? Une thérie néoricardienne et systémique de l’histoire du capitalisme ». Hervé Thouément, Presses Universitaires de Rennes.
6) « Histoire des idées économiques : de Platon à Marx ». Jean Boncoeur, Hervé Thouément. Cursus. Armand Colin. 4e édition
Eh oui, c’est dans une semaine, la reprise. Pour le café éco, ça sera avec un sujet « brûlant », comme l’été que nous vivons (encore que la Bretagne soit bien épargnée) et en avance de deux à trois mois sur la conférence de Paris dont on parle beaucoup : le changement climatique… Nous commençons sans doute à nous sentir concernés, mais peut-être pas assez et nous essaierons tout d’abord de décrypter les différents sigles qui tournent autour du sujet (COP, GIEC, etc.) puis de déterminer comment l’économie est pleinement au cœur de ce sujet a priori très « écolo » et de voir comment notre café Eco peut apporter sa pierre à l’édifice qu’il s’agit de bâtir sous peine de voir notre planète sinon se consumer, tout au moins risquer un « coup de chaud » très préjudiciable non seulement à l’espèce humaine, mais à l’ensemble de l’écosystème. Et dans cette optique, nous tenterons de rechercher des raisons d’être optimistes dans une ambiance générale plutôt grise. A bientôt, donc…
https://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml
http://www.cop21paris.org/a-propos/cop21
Présentation : J – J Faure
NB : le programme des deux autres prochains cafés sont d’ores et déjà fixés… Mais on vous en dira plus par la suite !!
Quai Botrel à Pont-Aven
Oh, pas les entreprises individuelles, ni même celles où le dirigeant à plein temps est aussi l’apporteur de capitaux, non, mais les autres…jusqu’aux multinationales.
Par assimilation avec les premières, on a tendance à répondre sans hésiter : « aux actionnaires, bien sûr » et à trouver la question saugrenue.
Toutefois, certains sont plus nuancés et avancent qu’elles pourraient ne pas appartenir qu’aux actionnaires.
D’autres sont plus catégoriques, voire provocateurs et affirment qu’elles n’appartiennent à personne !
Alors, à qui appartiennent les entreprises ??? Et en quoi cette question peut-elle nous aider à comprendre l’état de l’économie et des entreprises?
Arguments, contre arguments, ça va débattre !
Agenda : Jacques Sapir au Café Eco le vendredi 12 juin 2015, conférence-débat autour de l’Euro.
Avenue Docteur Nicolas CONCARNEAU Face aux ports et Ville-Close et devant le grand parking de la place jean-Jaurès
Le café économique de Pont-Aven propose d’explorer d’un regard économique, les océans et les fonds marins:
– pour repérer les aspects économiques des évolutions de la pêche
– et essayer de comprendre ce qui menace et au contraire ce qui pourrait garantir son devenir et sa viabilité économique.
Les enjeux économiques de la pêche et des autres activités maritimes peuvent-ils être compatibles ?..les ressources de la mer, leur exploitation,l’aménagement des activités et des territoires, les contraintes imposées par l’administration, les niveaux mondial, européen, national, local et….
Intervenant pour introduire le thème et poser des bases de discussion: Alain LE SANN secrétaire du Collectif pêche et développement et président du festival de films » Pêcheurs du monde »
Jeudi 20 novembre 2014 au Moulin du Grand Poulguin
La valeur ajoutée.
Parmi les thèmes possibles:
Le jeudi 18 décembre 2014.
Une économie idéale …Noël approche!
Depuis la crise financière de 2007/2008, l’économie peine, parfois très durement comme en Grèce, en Espagne mais toute l’Europe est touchée sauf pour quelques exceptions.
On pourra évoquer le reste du monde, mais on s’efforcera d’imaginer quelles réformes économiques et administratives pourraient faire venir l’embellie.
Par exemple on pourra débattre de :
– la question récurrente du coût du travail.
– des normes réglementaires.
– du rôle des banques.
– de la monnaie unique, de la zone euro et des monnaies indépendantes (GB, Suède…)
– de la pertinence d’un découpage administratif sur l’activité économique.
– du dynamisme des entreprises.
– du rôle du partage des richesses.
– de la perte de production due au chômage.
L’imagination des participants permettra comme à chaque séance d’entrevoir les solutions qui ne manqueront pas d’attirer l’attention des gouvernances !
Nous aborderons la question de l’euro, parent pauvre de nos deux débats sur l’Europe. Il s’agira donc d’un complément spécifiquement économique.
L’euro rapproche t-il les conditions de vie des européens ou les disperse t-il ?
Comment gère t-on des productivités différentes et des inflations inégales avec la même monnaie ?
Comment procèdent les pays appartenant à la Communauté Européenne sans adhérer à la zone Euro?
Statuts de l’association « Le Café Economique de Pont-Aven »
Article 1 : Constitution et dénomination.
Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi de 1901, ayant pour titre : « Le Café Economique de Pont-Aven ».
Article 2 : Objet.
Le Café Economique de Pont-Aven ou « Café Eco » a pour vocation de permettre le débat, il aborde des sujets économiques ou socio-économiques, d’une manière non académique mais cependant résolument sérieuse autour, à chaque séance, d’un thème choisi dans l’actualité, l’histoire ou le domaine de la théorie.
Le débat est ouvert à toute la population par voie de presse et invitations personnelles et il pourra intéresser tous les citoyens, notamment les acteurs locaux du mouvement associatif, des entreprises, du syndicalisme et des collectivités locales.
Le Café Economique permettra aux non initiés d’appréhender les questions économiques et d’exprimer perceptions et propositions sans crainte d’être brocardés, il aura pour mission de diffuser des connaissances et de faire partager les expériences. Les séances sont destinées à l’échange et non à la diffusion hiérarchique.
Le Café Economique peut organiser des colloques ouverts aux mêmes publics, pour des débats approfondis.
Régulièrement, il fera appel à la contribution de scientifiques et de praticiens reconnus, pour le débat public ou le colloque.
Toutes les opinions peuvent être exprimées, sans faire état de l’organisation qui éventuellement les porte.
Le Café Economique est indépendant de toute autre organisation.
Les thèmes devront être abordés avec décontraction et de manière non stéréotypée.
Le Café Economique collabore avec d’autres associations.
Le Café Economique intervient à la demande d’établissements d’enseignement et de recherche ou dans le cadre de l’éducation populaire.
Article 3 : Siège social.
Le siège social est fixé à Pont-Aven (… ).
Article 4 : Moyens d’action.
Les moyens d’action de l’association sont notamment, la conférence, la réunion de travail, les publications par voie de presse et par son site internet, un forum y permet l’expression de chacun.
Article 5 : Durée de l’association.
La durée de l’association est illimitée.
Article 6 : Composition de l’association.
Les adhérents sont des personnes physiques ou morales qui acquittent une cotisation fixée annuellement par l’assemblée générale. Ils sont alors membres avec voix délibérative à l’Assemblée générale.
Les adhérents doivent respecter les dispositions de l’article 2.
Les adhérents ne sont pas pénalement responsables des actes du bureau de l’association.
Article 7 : Assemblée Générale Ordinaire.
L’Assemblée Générale se réunit une fois par an, la convocation est assurée par le site internet ou par courrier postal pour les adhérents qui en feraient la demande.
L’Assemblée Générale se prononce après délibération, sur le rapport moral, les comptes de l’exercice et les orientations à venir. Elle ne peut modifier les dispositions de l’article 2.
Elle pourvoit à la nomination des membres du bureau dont le mandat s’achève chaque année. Il est systématiquement fait appel au renouvellement.
Les décisions sont prises à main levée à la majorité, le vote secret peut être requis par un seul membre.
Article 8 : Bureau et Comité d’Animation.
Le bureau élu en assemblée générale est composé d’un président, d’un secrétaire et d’un trésorier. Il représente officiellement l’association mais privilégie le travail collectif d’un Comité d’Animation issu de l’ensemble des participants aux séances publiques.
Les propositions se font par l’envoi de courriers électroniques à tous les membres du comité d’animation. Les décisions se prennent par consensus ou à défaut, par le bureau.
Article 8 : Bénévolat.
Seuls les frais et débours peuvent faire l’objet d’un remboursement, ils sont mentionnés au rapport financier.
Article 9 : Modification des statuts.
Les statuts peuvent être modifiés ou la dissolution prononcée, en assemblée générale si la modification ou la dissolution figurent à l’ordre du jour, l’article 2 ne peut être modifié sans l’accord des fondateurs (… ).
En cas de dissolution, l’actif net ne peut être attribué qu’au Centre Communal d’Action Sociale de Pont-Aven.
Article 10 : Ressources.
Les ressources de l’association se composent de :
– Cotisations.
– Subventions de collectivités et établissements publics.
– Produits de manifestations organisées par elle.
– Dons manuels.
– Autres ressources autorisées par la loi.
Depuis sa fondation en septembre 2010, le Café Eco ou Café Economique de Pont-Aven a fonctionné en « association de fait » avec des principes énoncés par les fondateurs.
Évoquée à plusieurs reprises, la constitution en association démocratique déclarée à la préfecture a été abordée lors de la séance du 15 mai 2014.
La séance de juin fera donc place à une assemblée générale constitutive.
2014 à 19h15 au restaurant des Ajoncs d’Or
Centre ville près musée/mairie
Avec pour ordre du jour :
– Exposé des principes et des objectifs du Café Economique de Pont-Aven.
– Adoption des statuts.
– Élection d’un bureau.
L’ensemble des invités du Café Eco recevra un projet de statuts avant le 5 juin 2014. Le projet pourra être amendé dès réception.
Bien cordialement, Jean-Pierre Beux.
Le débat sur la compétitivité des entreprises françaises, sur les places européennes et mondiales, fait resurgir de manière récurrente la question du coût du travail et de sa flexibilité. Le droit du travail français serait trop contraignant pour pouvoir exporter les productions et conduirait aussi à rendre les importations plus avantageuses. Les contraintes s’opposeraient à la prospérité.
Ce débat, qui a lieu dans de nombreux pays, place chacun au centre dans son positionnement à l’égard des clients potentiels, il faut alors imaginer la course qui mènerait à la généralisation de l’abaissement des contraintes : baisse des charges, relâchement du regard de la médecine du travail, réduction des repos, autorisation du travail avant 16 ans…
La prospérité générale est-elle au bout d’un tel processus ?
Des secteurs d’activité, loisirs, santé, risquent-ils de régresser ?
Le processus peut-il se solder par une simple généralisation de la baisse des prix ?
Après « L’Europe, l’Europe…comment çà marche ?» le 16 janvier 2014, les participants au Café Eco vont exposer leur idée du futur européen.
– On abordera peut-être sa possible expansion à d’autre pays quitte à les couper en morceaux. On s’interrogera sur la poursuite d’une ère de paix et de prospérité cependant entachée d’une guerre dans les Balkans.
Ou encore :
– L’Euro s’étendra t-il à tous les pays membres ou se repliera t-il sur le noyau historique?
– Le Grand Marché Transatlantique, un dessein qui va bien ?
– La libre circulation des citoyens sera-t-elle vecteur d’égalité sociale et d’équilibre économique?
– L’Europe, lendemains qui chantent ou sirènes du désespoir ?
L’Union Européenne – 1993 – est la continuité renforcée de la CEE (Communauté Economique Européenne) dont les composantes principales furent la CECA (Charbon-Acier), l’EURATOM (Energie atomique), la PAC (Agriculture), le Marché commun……avec 6 Etats fondateurs.
De nos jours, l’UE représente une organisation originale et inédite que nous envient bien des régions du Monde, car construite par la paix, la règle, le compromis… plutôt que par la force et le conflit. Elle est cependant parfois contestée en son propre sein.
Mais comment ça marche ? L’économie est-elle toujours le ressort principal ? Pourquoi le fonctionnement semble-t-il parfois si compliqué ? Les Conseils Européens et le Parlement de Strasbourg sont ils démocratiques ?
La zone Euro (Euroland) est-elle amenée à devenir le fer de lance de l’UE ? Ou peut-elle se déliter ?
La Commission Européenne peut-elle décider… sans l’aval des Etats-membres ?
Quels devenir pour les programmes d’enseignement Erasmus et Leonardo réunissant les jeunes européens?
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