Economie publique

71ème café économique : Réflexions sur la dette et sa nécessité.

71 ème Café économique : Jeudi 18 Mai 2017 à 19h15

Moulin du Grand Poulguin, quai Théodore Botrel à Pont-Aven

Qui paie ses dettes s’enrichit.

Les participants seront conviés à décrypter quel fondement économique peut bien porter le vieil adage. Le dicton semble indiquer que se débarrasser de sa dette est salutaire, la dette a mauvaise presse.

La formule date d’une époque où la monnaie était un métal précieux ou son équivalent, mais aujourd’hui, qu’adviendrait-il de l’activité économique si toutes les dettes étaient remboursées ? Celles des ménages, celles des entreprises et bien sûr celles de la collectivité publique sont-elles indispensables ?

Le surendettement n’est peut-être pas devenu tout à fait vertueux, mais une chose est certaine avec la monnaie moderne, tout le monde ne peut pas avoir un compte positif à la banque, cependant le surendettement mène sa petite vie tranquille tant sa fin est redoutée. La dette est la vache sacrée de la finance.

On cherchera à savoir  quelles catégories de la population sont endettées et en particulier celles qui supportent la charge de l’existence de la monnaie.

Subtilement on distinguera deux dettes, celle que l’épargnant a concédée à un emprunteur comme chacun le conçoit, et celle que la banque a bien voulu permettre pour que la monnaie existe en remplacement des métaux précieux.

Autant globalement la dette doit exister, chacun doit cependant pouvoir rembourser les siennes alors, peut-être finira-t-on par la formule inversée, faut-il s’enrichir pour payer ses dettes ?

Le débat sera introduit par Jean Pierre Beux.

Carte territoriale : un AUTRE choix

La refonte de la carte des régions française doit être cohérente et équilibrée.
Pour obtenir l’adhésion des citoyens, des territoires, des cultures et des entreprises, elle doit absolument vérifier certains critères :

1- Identification
2- Appartenance
3- Acceptation d’une aire métropolitaine centrale
4- Equilibre territorial
5- Partage des atouts
6- Pas de perte de proximité

Pour cela, nous proposons la carte suivante avec 8 super régions, ou 8 provinces :

SuperRegions10001

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous faisons ressortir de cette carte 2 groupes de 4 provinces à 10 millions d’habitants et plus, et 4 provinces plus petites à 5 millions d’habitants.

Chaque Province a une capitale régionale incontestable, excepté l’ensemble Champagne, Lorraine, Alsace bien qu’on puisse envisager l’ensemble Nancy-Metz-Strasbourg comme une seule aire métropolitaine.

La carte répond aux critères 3 et 4 : l’équilibre territorial et l’acceptation d’une aire métropolitaine centrale.

                                       Population :         Superficie :              PIB :

ILE DE FRANCE :     16 M (24%)      43 Kkm² (8%)       579 G€ (34%)
ILE DE GAULLE :     10 M (15%)     113 Kkm² (21%)     250 G€ (15%)
ARMORIQUE :          10 M (15%)       95 Kkm² (18%)     223 G€ (13%)
MIDI :                         9.6 M (11%)       69 Kkm² (13%)      187 G€ (11%)

LORRAINE :               5.7 M (9%)         57 Kkm²(11%)      133 G€ (8%)
NORD :                         5.2 M (8%)         26 Kkm² (8%)       111 G€ (7%)
AQUITAINE :             4.9 M (7%)         74 Kkm²(13%)      107 G€ (6%)
GASCOGNE :              4.7 M (7%)          67 Kkm²(13%)     105 G€ (6%)

Pour améliorer encore l’équilibre, la Gascogne se voit augmentée de la région de Béziers, l’Aquitaine de Niort et Poitiers et la Lorraine de Soisson. Le Nord devient encore un peu plus petit, ce qui fera sa spécificité au cœur de l’Europe et du Bénélux.

De plus, pour les investissements de taille, les 4 petites régions sont voisines et des contrats de plan Europe-Etat-Région peuvent se faire sur des ensembles Nord-Est et Sud-Ouest.

L’Ile de France, région capitale du pays, qui a englouti une partie de la Picardie et la Haute Normandie a la caractéristique, par sa nature de région capitale, d’appartenir à tous les français, dont les Picards et les Normands. Les accords d’échelle territoriale de communication touristique et culturelle peuvent donc être transversaux sans arrière-pensée de concurrence territoriale avec l’Ile de France.

Le Midi se renforce avec une grande façade maritime, une forte densité urbaine de Sète à Menton, des ports importants, les même problématiques liées à l’héliotropisme de Montpellier à Nice.

La Gascogne recouvre toute la chaîne pyrénéenne, obtient deux façades maritimes et devient la porte ibérique de l’Europe.

L’Aquitaine développe le réseau de villes importantes autour de Bordeaux et renforce sa façade maritime de La Rochelle à Arcachon et la lie à ses terroirs. C’est une province carrefour entre le nord et le sud, en communication directe avec 3 grandes régions et dont la capitale devra renforcer ses liens avec Toulouse, Lyon et Nantes.

L’Armorique renforce sa vocation maritime avec la première façade française et les relations entre les Normands, Vendéens, Tourangeaux et Bretons dans un nord-ouest identifié.

Le Nord, petit et ouvert sur l’Europe du nord par la mer et la Belgique est le lien entre la capitale française et la capitale européenne. Il a tous les atouts pour renforcer sa vocation commerçante avec la Lorraine qui a la plus grande frontière terrestre française. Portes de la France, ces deux provinces doivent nouer des relations fortes avec les régions du Bénélux et les Landers allemands.

L’Ile des Gaulles, restes du grand Duché de Bourgogne, en communication directe avec 6 autres provinces française et 3 autres pays européens renforce ses atouts dont elle tire son activité depuis l’Antiquité.

La carte répond aux critères 1 et 5 : l’identification et le partage des atouts.

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54ème Café : Finances locales; combien de crans à la ceinture ?

 

54ème Café Eco

jeudi 15 octobre 2015 à 19h15

au Moulin du Grand Poulguin

Quai Botrel à Pont-Aven

Finances locales combien de crans à la ceinture ?

 

 

Avec l’arrivée de l’automne, c’est le chute des feuilles…d’impôts locaux!

Des maires ont manifesté leur mécontentement face à la baisse de la dotation de l’Etat, au titre de la « contribution au redressement des finances publiques ».

Celle-ci concerne également les départements et les régions.

Pour les élus locaux des choix s’imposent pour construire leurs budgets, des arbitrages s’avèrent indispensables pour tenir compte de la diminution d’une des ressources importantes de fonctionnement.

Les conséquences de ces choix sont diverses mais peuvent affecter notamment nombre d’organismes du secteur non marchand dont l’équilibre économique peut reposer sur des subventions qui semblaient acquises mais peuvent aussi faire les frais des restrictions budgétaires.

Nous ferons d’abord un état des lieux, avec quelques exemples locaux, nous essaierons d’identifier les marges de manœuvre des élus et des organismes et le débat sera alors ouvert.

Prenons nous un risque « politique » qui déborderait notre Café éco? mais l’économie n’est-elle pas avant tout politique?

 http://www.collectiviteslocales.fr/actus/economie-et-politique-locales/item/726-la-baisse-de-la-dgf-devrait-representer-presque-30-milliards-d-ici-a-2017-jacques-pelissard

 

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/09/18/baisse-des-dotations-pourquoi-les-maires-manifestent_4762973_4355770.html

 

http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/07/16/la-loi-notre-pour-les-collectivites-territoriales-definitivement-adoptee_4686095_823448.html

24ème Café : « La gratuité rase-t-elle? »

24 ème Café Economique à Pont-Aven

Jeudi 15 novembre 2012 19h15 au Moulin du Grand Poulguin

 

« La gratuité rase-t-elle? »

 

On raconte qu’un barbier du 17ème siècle à Paris annonçait sur sa vitrine: « Demain, on rase gratis » et bien sûr, les clients s’étonnaient chaque lendemain qu’il faille quand même payer.

La gratuité, une promesse fallacieuse et intenable mais qui séduit encore?

L’annonce de gratuité reste un des piliers de la publicité moderne, le thème n’ayant pas pris une ride, tant le consentement à payer fait l’objet de résistances.

On s’interrogera aussi sur la gratuité en matière d’éducation, de santé ou de services sociaux, ensemble de prestations qui ont bien entendu un coût, la gratuité étant alors un acte d’investissement ou une œuvre de la solidarité.

La gratuité  réciproque dans l’échange des biens et services produits a fait rêver de nombreux philosophes au 19ème siècle, au point d’imaginer des sociétés idéales. Peut-on encore rêver? Un peu sans doute dans la mesure où le don, le bénévolat restent des pratiques courantes.

Mais l’annonce récurrente de gratuité, n’est ce pas un peu rasoir ?

 

 

 

 


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