Archives mensuelles : novembre 2019

« SOYONS CLASSES » UNE FICTION RÉALISTE

Une fiction réaliste.

Il est acquis que dans des pays différents les productivités ne sont pas les mêmes et y compris dans une même entité économique cohabitent des compétences de niveaux différents et bien sûr à l’intérieur de chaque structure de production. Les productivités partielles finissent par se muer de manière bien réelle en marchandises et services mais dans une telle complexité que la subjectivité peut prendre l’allant sur le réel pour l’évaluation de la contribution de chacun, à la faveur de codes de rapports sociaux et de rapports de forces.

Une expérience de pensée peut aider à décrypter cette complexité.

Imaginons une organisation de la production où le travail est assuré non par des salariés de l’entreprise mais par des prestataires de travail qui facturent leurs services un peu à la manière de sociétés de travail intérimaire.

Ces prestataires sont spécialisés par tranche de productivité, donc à la mise en place de ce système, les tranches de productivité correspondent aux tranches de rémunérations brutes. Parce que le revenu est jusqu’à ce point, l’image de la productivité individuelle c’est à dire l’image de la contribution de chacun à la productivité moyenne.

Ainsi dans une unité de production y compris l’encadrement devient l’objet d’une sous traitance.

De l’entreprise initiale il ne subsiste qu’un chapeau comptable et observationnel mais tous les intervenants sont engagés par les prestataires, par tranches de productivité.

Les niveaux de productivité retenus pour l’éclatement sont assimilés aux rémunérations brutes totales dont on admettra pour le moment qu’elles sont uniformément proportionnelles à la productivité des bénéficiaires. Il est donc admis, par exemple, que la productivité d’un cadre commercial est cinq fois supérieure à celle d’un travailleur posté si leurs rémunérations, cotisations comprises, sont dans le même rapport.

Le « chapeau » va procéder par appels d’offres pour pourvoir les postes de travail, auprès de sociétés prestataires spécialisées par classe de productivité. Dans un premier mouvement, les choses sont simples, il s’agira d’un transfert des contrats de travail aux sociétés prestataires avec les mêmes revenus et cotisations. Les prestataires adressant au « chapeau » des factures d’un montant équivalent.

Si maintenant dans un grand élan de libéralisme, la puissance publique décide de supprimer les redistributions directes versées aux salariés et indépendants actifs, notamment les allocations pour le logement, les aides aux HLM, la carte orange, la prime pour l’emploi, les bourses scolaires et les allocations familiales… cela peut suffire, par ce premier train de mesures, à rendre impossible l’exercice d’un emploi, le revenu devenant insuffisant pour assurer toutes les charges. Y compris celle pour se rendre au travail.

Nous appellerons redistribution première les versements directs aux familles de travailleurs de basse productivité supposée.

Les salariés de la classe la plus basse s’adressent bien sûr à leur employeur, le prestataire de basses productivités, pour expliquer qu’une fois payé le loyer nouveau (sans contribution publique aux HLM et à l’allocation logement), ils ne peuvent plus payer le transport en commun (sans carte orange) ou mettre du carburant dans leur véhicule pour aller au travail. Une impasse parce que le prestataire a un contrat, au prix de basse productivité, avec le « chapeau », le prestataire en cédant à la demande de ses salariés se placerait en situation de faillite. Puisque la réalité est telle que le revenu ne permet pas d’assurer la charge d’un travail de basse productivité sans réduire son statut social jusqu’à l’impossibilité d’assurer le travail, l’employeur suggère que les salariés maintenant appauvris, se fassent embaucher par un prestataire de classe de productivité immédiatement supérieure. Dans cette hypothèse, le prestataire de la plus basse classe de productivité déclare forfait et la tranche de productivité la plus basse disparaît. La loi du marché.

Parallèlement à la suppression des aides directes, la puissance publique a réduit les contributions par l’impôt de la classe à productivité élevée, le « chapeau » mettra à profit cette opportunité pour renégocier avec le prestataire de classe de productivité la plus élevée, une baisse du prix de sa prestation, c’est à dire la suppression de la classe supérieure, afin d’honorer le passage de la plus basse classe à la suivante afin de compenser la redistribution première. Ce faisant, les titulaires du label de la plus haute productivité ne perdent pas de pouvoir d’achat mais seulement la prétention à subvenir à l’indigence des basses classes de productivité.

Si les classes de productivité se reconnaissent dans les revenus par décile, il y aura bien sûr une gradation du phénomène. Par ce premier mouvement, il est clair que la classe de basse productivité n’était pas honorée par son salaire à hauteur de l’exigence des moyens nécessaires à l’exercice de la profession, à la valeur de sa force de travail donc, une première redistribution (redistribution première) s’avérait nécessaire et était pratiquée comme reconnaissance du fait.

On conviendra qu’une entreprise ou une branche qui comporte une forte proportion de salaires compensés par la redistribution première ne trouve pas en son sein la ressource pour compenser la suppression de la redistribution première. Cette dernière correspond alors à une subvention supprimée qu’il faut remplacer par une augmentation des prix. Inversement, s’il y a peu de salaires compensés, les prix sont probablement excessifs, des prix de monopole en général.

Et l’élan libéral peut aller plus loin encore, notamment si les services habituellement publics et gratuits deviennent payants et si toute subvention est proscrite. Les revenus versés à chaque classe de productivité doivent alors lui permettre de subvenir à ses besoins généraux et de surcroît, au paiement de nombreuses assurances supplémentaires, des écoles, des péages routiers généralisés et d’un impôt égalitaire permettant d’assurer les quelques services non individualisables. Impôt égalitaire parce que le service l’est. Se dessine alors un nouveau resserrement des classes de salaires dans le cadre de notre fiction et la révélation d’une bien réelle redistribution complémentaire par l’impôt et la cotisation non égalitaires. Redistribution complémentaire parce que le péage de la route pour se rendre au travail ou pour rejoindre le bord de mer, coûte autant quelque soit la classe de productivité, supposée, des travailleurs actifs. Tout comme soigner une maladie pour permettre le retour au travail.

Nous appellerons redistribution seconde, cette redistribution qui permet aux réputées basses classes de productivité d’accéder égalitairement aux services collectifs, comme si elles avaient la ressource par le revenu de leur propre travail, pour payer directement sur facturation où par l’impôt égalitaire.

Mais la question reste posée, la nécessaire solidarité a t-elle été ainsi confiée dans notre fiction directement à l’entreprise plutôt qu’à la collectivité redistributrice, ou les niveaux de productivité ont-ils été réévalués et reconnus ?

 

Nous avons cependant déjà un acquis important, la rémunération brute directe à laquelle s’ajoutent les redistributions quelles qu’elles soient est une reconnaissance d’une valeur minimale de la force de travail. La société reconnaît le niveau de consommation nécessaire à l’exercice d’une fonction, sans frustration excessive. Ce niveau est supérieur à l’appréciation initiale faite par le seul employeur qui a estimé lui, qu’il payait le juste prix au regard du produit obtenu.

La question posée devient alors « peut-on produire moins qu’on ne consomme au total pour produire ?».

Cette fiction permet d’appréhender la valeur réelle de la force de travail et par là d’établir une correspondance avec la productivité de chaque classe de productivité supposée.

Les comptes du prestataire de productivité réputée de basse classe peuvent être vus d’une autre manière, le niveau des salaires et des redistributions effectives étant connu, le prestataire ne verse plus de salaires à ses intervenants mais leur fournit, très raisonnablement, tout ce dont ils ont besoin pour être convenablement en état de produire. Le prestataire se fournit sur le marché, aux prix du marché, évalués donc par les « chapeaux » dans leur office de vendeurs. Il s’agit pour lui de consommations intermédiaires auxquelles il rajoute une valeur ajoutée insignifiante au titre de la mise en relation de l’intervenant et du « chapeau ».

Le prestataire ne facture donc au « chapeau » que les achats effectués auprès de quelque autre « chapeau » aux prix proposés sur le marché. L’intervenant, auparavant salarié, n’ajoute plus de valeur dans le processus de production auquel il est intégré, seules les consommations intermédiaires qui le font fonctionner sont comptabilisées comme ingrédients aux produits nouveaux, des fournitures. L’intervenant est alors esclave, cheval ou machine à vapeur ! Mais mieux loti que dans sa condition de salarié avant les redistributions, il connaît la valeur du carburant nécessaire à son fonctionnement.

 

La facturation du prestataire sera donc prise en compte comme consommation intermédiaire par le « chapeau » a minima, sans valeur ajoutée. On ne peut pas faire mieux sauf à trouver des machines qui consomment moins.

L’utilisation d’animaux en agriculture pour les labours, proche de l’esclavage, est éloquente, si le cheval consomme plus de fourrage qu’il ne contribue à produire, on abandonne le mode de production !

En rendant au travailleur sa dignité, c’est-à-dire, une créativité issue de sa force de travail, et pas seulement le transfert de ses consommations comme coûts, sa productivité sera au moins égale à sa force de travail totalisant revenus bruts et redistributions.

Ou alors faudrait-il admettre que l’esclavage ou la traction animale porte des valeurs supérieures à celles du salariat, un cheval malingre n’étant pas le bon cheval !

 

Nous venons de montrer que si le choix est fait de confier un travail à un individu avec la conscience de la totalité des frais engagés pour qu’il puisse produire, sa productivité est au moins égale au niveau où globalement, c’est-à-dire avec la redistribution première et la redistribution seconde, sa force de travail est rémunérée, et possiblement au-delà. Au-delà parce que la coïncidence serait surprenante.

L’acceptation de la consommation intermédiaire comme coût, faisant foi.

L’employeur, peut contester avoir conscience du coût réel de la force de travail dans la mesure ou d’autres contributeurs interviennent et faire valoir que s’il devait en supporter le coût total, il pourrait faire appel à plus de machines automatisées pour un moindre coût, voire abandonner le mode de production. Nous verrons cependant que l’argument est vite rattrapé par le progrès lui-même. C’est le produit du travail qui se négocie sur les marchés. C’est à dire que dès le moment où une innovation dans les procédés de fabrication s’est mise en place et surtout, s’est généralisée, nous sommes dans un état nouveau qui conduit seulement à un volume de production plus important sans modification des rapports entre classes de productivité. La modernisation n’apporte d’avantage innovationnel que très provisoirement. Dans notre modèle de supra concurrence, l’avantage est d’ailleurs instantanément dissous.

Une part croissante de l’activité économique est réalisée dans le secteur tertiaire, celui des services où par définition les gains de productivité possibles sont faibles, il faut alors faire d’emblée, avec la valeur réelle de la force de travail, sans avantage innovationnel significatif.

Si l’employeur peut éventuellement dans l’étroitesse de ses comptes, se prévaloir d’une gestion de bonne foi, la puissance publique ne peut, elle, se soustraire à la vérité des prix.

Le fait d’emploi qualifie la productivité au niveau de la valeur réelle de la force de travail au moins, redistributions première et seconde comprises.

Rappelons que redistributions première et seconde concernent exclusivement des personnes relevant de la population active employée et non les redistributions ou transferts vers d’autres catégories non employées à la production, les retraités par exemple.

Avoir résolu la question de la productivité minimale de basse classe, ne préjuge cependant pas de la hiérarchisation des autres classes de productivité sauf par l’indispensable révision de leur niveau moyen. Et il n’est pas exclu que nous découvrions que les prestataires de catégories à productivité réputée élevée surfacturent leurs prestations au-delà des productivités réelles, détenteurs du capital compris. Et qu’elles sont les principales pourvoyeuses des redistributions première et seconde avec l’aura de la charité.

Les personnes concernées perçoivent donc un revenu à hauteur de leur productivité auquel s’ajoute une ponction opérée sur la productivité réelle de classes réputées elles, à basse productivité.

Il deviendrait absolument nécessaire d’honorer les productivités réputées de basse classe. Et on n’entrevoit pas d’autre possibilité que de rechercher une ou des classes dont les productivités seraient surévaluées et de corriger leurs facturations afin de compenser les précédentes, la productivité moyenne étant établie. Les titulaires du capital ne sont bien entendu pas les seuls concernés. Pour qu’un tel système perdure, la surévaluation des productivités doit irriguer plus qu’une minorité décisionnelle.

Dans la réalité, les productivités surévaluées sont corrigées, de manière non libérale, hors le lieu de travail, notamment par le couple cotisations-impôts et les productivités sous évaluées, elles aussi corrigées par les redistributions avons-nous dit.

L’énorme redistribution par la puissance publique tient pour une part importante à la non reconnaissance des niveaux réels de productivité.

Estimer que la productivité d’une classe de productivité puisse être inférieure au prix réel de sa force de travail ne relève plus du raisonnement économique.

Mais il s’agit de corrections a minima qui rétablissent les basses productivités au niveau des valeurs des forces de travail réelles contenues, a minima. Et possiblement ces corrections sont-elles insuffisantes.

 

Introduire cette réévaluation de la valeur des gens dans le débat économique et social modifierait l’état des lieux en redonnant confiance aux déclassés qui se regardent avec peine et sont regardés avec condescendance. Déclassement porteur de frustrations voire de haines. Le déploiement de solidarités, à ce niveau, est vexatoire et infondé.

Nous venons de le montrer, cette idée est le fondement de la crise relationnelle dans la société. La redistribution de solidarité en déni de reconnaissance de valeur est un phénomène de classe.

Cependant, autant nous avons pu déterminer le seuil minimal de productivité des réputées basses classes, les écarts suivants resteront difficiles à évaluer tant la loi du marché y est peu opérante en raison d’une gravitation hors du temps économique et de l’abus de positions dominantes.

 

La valeur ajoutée nette corrigée que nous avons définie couvre tous les revenus. Un poncif oppose les salariés de quasiment tous niveaux aux seuls détenteurs de capitaux quant au partage de la dite valeur ajoutée nette corrigée. Il y a bien sûr une place à faire dans ce partage pour les indépendants, artisans, agriculteurs et professions libérales dont les revenus peuvent aussi être affectés par la sous-estimation culturelle de leur productivité. Mais au-delà, nous allons revisiter le positionnement du revenu du capital afin d’unifier la hiérarchie globale du partage de la valeur ajoutée nette corrigée.

Ce texte est un extrait, quelques termes font appel à l’ensemble. JP Beux 2019.

95ème Café Éco « SOYONS CLASSES »

95ème Café Éco

« SOYONS CLASSES »

Au Café Économique de Pont Aven

    Le jeudi 21 novembre 2019

                à 19h15

Crêperie Auberge de la Fleur dAjonc

Place de l’hôtel de ville

(à 50m du musée)

à Pont Aven                 

Les classes sociales aujourd’hui en France.

Un concept éculé ?

La notion de classe sociale a pratiquement disparu du vocabulaire on parle encore cependant de pauvreté, de classes plus ou moins moyennes et du classement mondial de quelques grandes fortunes nationales.

Tous repères perdus, durant l’été 2019 un plan gouvernemental est apparu pour venir en aide à 3 millions d’enfants pauvres en France. Des orphelins ?

Avant toute redistribution par l’impôt et la cotisation, aux retraités, aux malades ou aux chômeurs, on regardera si le travail est rémunéré à hauteur de la contribution de chacun.

Nous verrons dans quelles proportions capital et travail se partagent le revenu réel… après avoir défini ce dernier.

Notoirement, les femmes sont moins payées que les hommes, une injustice, mais des catégories de métiers ne subissent-elles pas le même sort sans indigner?

Un travail peu valorisé est partiellement corrigé par diverses allocations notamment pour le logement ou la cantine des enfants, afin de rendre possible ce travail. Au sein d’une même entreprise, les catégories supposées les plus productives, titulaires du capital compris, contribuent par leurs impôts au paiement des allocations. Pourquoi le travail mal apprécié mais indispensable n’est-il pas reconnu pour lui même sur le lieu de travail, sans devoir passer par la case vexatoire de la redistribution par l’état?

À cet égard, sans toucher à la hiérarchie des revenus, quelques prélèvements supplémentaires ou la traque de la fraude fiscale touchant le monde des affaires peuvent-ils permettre, par quelques aides supplémentaires, de refonder la relation sociale ?

Avec un clin d’œil en jaune, un débat obligé !

Présentation Jean-Pierre Beux

Vous trouverez sur le blog un texte de 5 pages, une « fiction réaliste », une sorte

d’expérience de pensée qui met en évidence le phénomène de classe aujourd’hui.

Le débat ne s’y limitera pas bien sûr.

Un deuxième texte d’une page comportant quelques définitions et quelques chiffres

sera publié sur le blog le 18 novembre 2019.

Jeudi 19 décembre 2019: « La monnaie fiscale, une soupape face à la rigidité de l’Euro » avec Dominique Plihon, « Économiste Atterré » 

94ème CaféÉco « UNE VIE EN SCOP »

94ème Café Éco

UNE VIE EN SCOP

Au Café Économique de Pont Aven

    Le jeudi 17 octobre 2019

à 19h15

– Au Moulin du Grand Poulguin –

Quai Théodore Botrel à Pont Aven                 

Avec Jean-Claude MAO

Fondateur avec 6 autres personnes en 1978, à 22ans, d’une Société Coopérative Ouvrière de Production, Jean-Claude Mao y a passé 38 années dont 36 au conseil d’administration.

L’idée est partie d’une personne qui était en formation dans une SCOP et qui s’est lancée à la recherche de professionnels susceptibles de partager son initiative.

Chacun a dû trouver un financement personnel pour constituer le capital, il n’y avait ni matériel ni client.

« La vie en SCOP dépend de ses statuts propres et de l’implication des membres, il y a une difficulté a passer de l’état d’esprit de salarié chez un patron à celui de salarié associé, sans être à son compte individuellement. »

Jean-Claude Mao nous livrera la réalité du fonctionnement de ce type d’entreprise mais déclare déjà sa satisfaction de l’avoir vécue :

« Je n’ai pour ainsi dire jamais travaillé pour un patron, pas à mon compte non plus mais salarié associé d’une Coopérative Ouvrière de Production. »

À la retraite depuis 2017, son entreprise poursuit sa route avec 45 salariés associés.

Et si c’était à refaire ?

SCOP toujours !

Un beau débat à venir.

Jeudi 21 novembre : « Où en sont les classes sociales aujourd’hui » avec Jean-Pierre Beux, animateur depuis la fondation il y a 10 ans.

Jeudi 19 décembre : « La monnaie fiscale, une soupape face à la rigidité de l’Euro » avec Dominique Plihon, « Économiste Atterré » 

93ème Café Éco « LES MÉTIERS EN TENSION »

 Bonsoir,

Le Café  Éco fait sa rentrée…

93ème Café Éco

LES MÉTIERS EN TENSION

Au Café Économique de Pont Aven

    Le jeudi 19 septembre 2019

à 19h15

– Au Moulin du Grand Poulguin –

Quai Théodore Botrel à Pont Aven                   

Les métiers qui peinent à recruter ou métiers en tension.

Lors de nos déplacements, nous voyons des affiches, des publicités, des banderoles, des encarts  sur les vitrines et les camions… « nous recrutons » !

Le café économique de Pont Aven vous propose une réflexion, soirée débat  sur ces fameux métiers en tension.

Un paradoxe dans un contexte de chômage important.

Nous définirons ensemble le terme « métiers en tension », nous déterminerons les causes, les effets et quelles solutions peuvent être établies pour y remédier .

 

 

 

Le programme de l’automne :

Jeudi 17 octobre : « Une vie en SCOP » avec Jean-Claude Mao, 40 années de carrière en coopérative ouvrière.

Jeudi 21 novembre : « Où en sont les classes sociales aujourd’hui » avec Jean-Pierre Beux, animateur depuis la fondation il y a 10 ans.

Jeudi 19 décembre : « La monnaie fiscale, une soupape face à la rigidité de l’Euro » avec Dominique Plihon, « Économiste Atterré » 

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