95ème Café Éco
« SOYONS CLASSES »
Au Café Économique de Pont Aven
Le jeudi 21 novembre 2019
à 19h15
– Crêperie Auberge de la Fleur d‘Ajonc –
Place de l’hôtel de ville
(à 50m du musée)
à Pont Aven
Les classes sociales aujourd’hui en France.
Un concept éculé ?
La notion de classe sociale a pratiquement disparu du vocabulaire on parle encore cependant de pauvreté, de classes plus ou moins moyennes et du classement mondial de quelques grandes fortunes nationales.
Tous repères perdus, durant l’été 2019 un plan gouvernemental est apparu pour venir en aide à 3 millions d’enfants pauvres en France. Des orphelins ?
Avant toute redistribution par l’impôt et la cotisation, aux retraités, aux malades ou aux chômeurs, on regardera si le travail est rémunéré à hauteur de la contribution de chacun.
Nous verrons dans quelles proportions capital et travail se partagent le revenu réel… après avoir défini ce dernier.
Notoirement, les femmes sont moins payées que les hommes, une injustice, mais des catégories de métiers ne subissent-elles pas le même sort sans indigner?
Un travail peu valorisé est partiellement corrigé par diverses allocations notamment pour le logement ou la cantine des enfants, afin de rendre possible ce travail. Au sein d’une même entreprise, les catégories supposées les plus productives, titulaires du capital compris, contribuent par leurs impôts au paiement des allocations. Pourquoi le travail mal apprécié mais indispensable n’est-il pas reconnu pour lui même sur le lieu de travail, sans devoir passer par la case vexatoire de la redistribution par l’état?
À cet égard, sans toucher à la hiérarchie des revenus, quelques prélèvements supplémentaires ou la traque de la fraude fiscale touchant le monde des affaires peuvent-ils permettre, par quelques aides supplémentaires, de refonder la relation sociale ?
Avec un clin d’œil en jaune, un débat obligé !
Présentation Jean-Pierre Beux
Vous trouverez sur le blog un texte de 5 pages, une « fiction réaliste », une sorte
d’expérience de pensée qui met en évidence le phénomène de classe aujourd’hui.
Le débat ne s’y limitera pas bien sûr.
Un deuxième texte d’une page comportant quelques définitions et quelques chiffres
sera publié sur le blog le 18 novembre 2019.
Jeudi 19 décembre 2019: « La monnaie fiscale, une soupape face à la rigidité de l’Euro » avec Dominique Plihon, « Économiste Atterré »
94ème Café Éco
UNE VIE EN SCOP
Au Café Économique de Pont Aven
Le jeudi 17 octobre 2019
à 19h15
– Au Moulin du Grand Poulguin –
Quai Théodore Botrel à Pont Aven
Avec Jean-Claude MAO
Fondateur avec 6 autres personnes en 1978, à 22ans, d’une Société Coopérative Ouvrière de Production, Jean-Claude Mao y a passé 38 années dont 36 au conseil d’administration.
L’idée est partie d’une personne qui était en formation dans une SCOP et qui s’est lancée à la recherche de professionnels susceptibles de partager son initiative.
Chacun a dû trouver un financement personnel pour constituer le capital, il n’y avait ni matériel ni client.
« La vie en SCOP dépend de ses statuts propres et de l’implication des membres, il y a une difficulté a passer de l’état d’esprit de salarié chez un patron à celui de salarié associé, sans être à son compte individuellement. »
Jean-Claude Mao nous livrera la réalité du fonctionnement de ce type d’entreprise mais déclare déjà sa satisfaction de l’avoir vécue :
« Je n’ai pour ainsi dire jamais travaillé pour un patron, pas à mon compte non plus mais salarié associé d’une Coopérative Ouvrière de Production. »
À la retraite depuis 2017, son entreprise poursuit sa route avec 45 salariés associés.
Et si c’était à refaire ?
SCOP toujours !
Un beau débat à venir.
Jeudi 21 novembre : « Où en sont les classes sociales aujourd’hui » avec Jean-Pierre Beux, animateur depuis la fondation il y a 10 ans.
Jeudi 19 décembre : « La monnaie fiscale, une soupape face à la rigidité de l’Euro » avec Dominique Plihon, « Économiste Atterré »
Bonsoir,
Le Café Éco fait sa rentrée…
93ème Café Éco
LES MÉTIERS EN TENSION
Au Café Économique de Pont Aven
Le jeudi 19 septembre 2019
à 19h15
– Au Moulin du Grand Poulguin –
Quai Théodore Botrel à Pont Aven
Les métiers qui peinent à recruter ou métiers en tension.
Lors de nos déplacements, nous voyons des affiches, des publicités, des banderoles, des encarts sur les vitrines et les camions… « nous recrutons » !
Le café économique de Pont Aven vous propose une réflexion, soirée débat sur ces fameux métiers en tension.
Un paradoxe dans un contexte de chômage important.
Nous définirons ensemble le terme « métiers en tension », nous déterminerons les causes, les effets et quelles solutions peuvent être établies pour y remédier .
Le programme de l’automne :
Jeudi 17 octobre : « Une vie en SCOP » avec Jean-Claude Mao, 40 années de carrière en coopérative ouvrière.
Jeudi 21 novembre : « Où en sont les classes sociales aujourd’hui » avec Jean-Pierre Beux, animateur depuis la fondation il y a 10 ans.
Jeudi 19 décembre : « La monnaie fiscale, une soupape face à la rigidité de l’Euro » avec Dominique Plihon, « Économiste Atterré »
92ème Café Éco
LE TOURISME
Au Café Économique de Pont Aven
Le jeudi 20 juin 2019 à 19h15
– Au Moulin du Grand Poulguin –
Quai Théodore Botrel à Pont Aven
Nous nous intéresserons donc surtout au tourisme issu des pays les plus développés à destination de pays qui le sont moins.
On rappellera que les ventes aux touristes étrangers sont des exportations.
De manière simple, lorsque qu’un pays visité ne semble être ni cher ni pas cher, on estime qu’il est à parité de pouvoir d’achat avec le pays d’origine du visiteur.
Pour exporter ou attirer les touristes, un pays cherche à fixer un taux de change en dessous de la parité de pouvoir d’achat et parfois de beaucoup.
Un sacrifice pour disposer de devises jugées indispensables à l’importation d’équipements par exemple.
Le pays d’accueil oriente alors une partie importante de sa population vers la fourniture de biens propres à accueillir les touristes étrangers, parfois au détriment de sa propre population.
Cette spécialisation est souvent une fragilité dans un secteur sensible à la géopolitique.
La question sera donc posée : le développement d’un pays passe t-il obligatoirement par le tourisme ?
L’interrogation pourra être étendue aux régions les moins développées d’un même pays.
Le vécu de chacun pourra être utile au débat.
Présentation par l’équipe du Café Éco.
Une autre date à retenir : le 19 décembre 2019 « la monnaie fiscale » avec Dominique Plihon membre des « Économistes Atterrés »
91ème Café Éco
L’EUROPE
Au Café Économique de Pont Aven
Le jeudi 16 mai 2019 à 19h15
– Au Moulin du Grand Poulguin –
Quai Théodore Botrel à Pont Aven
Au début, il y avait le Marché commun, qui présumait que ce que nous avions en commun était l’économie de marché : mais qu’est-ce vraiment que l’économie de marché ?
Et puis la Communauté économique européenne est devenue « Union Européenne » : est-ce à dire qu’on ne privilégie plus ce que nous avons en commun ? que l’économique a disparu du projet ? ou bien qu’il serait inutile de dire son nom ?
Le traité de Rome, acte fondateur, c’était en 1957, après d’âpres négociations sur les termes du traité et les objectifs, soit il y a plus de 60 ans, mais c’était hier.
Si l’on se reporte aux 60 années précédant 1957, l’Europe avait vécu les révolutions russes, la première guerre mondiale, la naissance du fascisme et du nazisme dopés par la crise de1929, la deuxième guerre mondiale, la guerre froide et l’émergence des « blocs », la mort de Staline…Pour les négociateurs, c’était hier et l’occasion de vastes débats…
C’est dans cette histoire que nous irons chercher les racines des principes économiques qui ont fondé l’Europe que nous connaissons aujourd’hui, tout en évoquant quelques aspects plus récents des conséquences de ces choix inscrits et répétés dans les traités successifs.
Présentation Jean David
90ème Café Éco
De l’énergie!
Au Café Économique de Pont Aven
Le jeudi 18 avril 2019 à 19h15
– Au Moulin du Grand Poulguin –
Quai Théodore Botrel à Pont Aven
Quelles énergies pour quels besoins ?
De l’utilité de l’énergie.
Les sociétés humaines sont très dépendantes de l’énergie essentiellement pour le déplacement des personnes, l’éclairage et le chauffage des lieux de vie voire leur refroidissement, la production des marchandises et leur transport.
Produire ou collecter l’énergie.
Feu, soleil, source chaude, animal et esclave ont accompagnés les premiers développements humains.
Au fil de l’avancée des technologies, l’humain a souvent pensé avoir trouvé des solutions mais avec presque toujours des dégâts collatéraux possibles notamment le gaz carbonique, le risque et le déchet nucléaire.
La société mondiale est alertée mais les instances internationales peinent à mettre en œuvre les objectifs édictés dont on peut craindre qu’ils ne résistent pas à la découverte de nouveaux gisements ou à la croissance décomplexée et annoncée de l’aviation.
Débattre … énergiquement.
On parlera des objectifs de la transition écologique, notamment de l’amélioration de l’habitat et de la consommation des véhicules.
On parlera aussi du marché des droits à polluer.
Et peut être de l’utilité relative des distances parcourues. Un AR Paris New York en avion pour une personne c’est le chauffage pendant un an pour une famille occupant un petit appartement ou une année de transport domicile-travail.
L’objectif de libre circulation des marchandises à la recherche du meilleur prix en tous sens au travers du monde ne serait-il pas un dogme coûteux en gaz carbonique ?Paradoxalement, cette question n’est pas abordée lors des séquences internationales pourtant pathétiques.
Présentation Rosen Rayer, Chantal Guennec, Jean-Pierre Beux, puis place au débat.
89ème Café Éco
La retraite des jeunes !
Au Café Économique de Pont Aven
Le jeudi 21 mars 2019 à 19h15
– Au Moulin du Grand Poulguin –
Quai Théodore Botrel à Pont Aven
Entrée tardive dans le monde du travail, pavée de stages et de CDD, ces débuts difficiles peuvent conduire des jeunes à dire : « la retraite ? on paye pour les vieux mais nous, on n’en aura pas ! »
En France, le principe de base est la répartition, c’est-à-dire que les retraites de l’année sont financées par les cotisations sur la production de l’année : c’est en payant pour leurs anciens que les actifs acquièrent des droits pour leur propre retraite, reste à savoir ce qu’ils vaudront.
Il y a d’autres modes de financement possibles, notamment la capitalisation, mais aussi l’impôt. Nous porterons un petit regard sur d’autres systèmes dans d’autres pays.
Une énième réforme se prépare, qui devrait être de grande ampleur, ses détails et modalités devaient être rendus publics en ce début d’année, mais la contestation sociale de cet hiver a rendu le gouvernement prudent dans l’annonce des bouleversements qu’il souhaite…
Une chose reste sûre, le choix de la répartition est affirmé : alors les jeunes, il va falloir continuer à payer ! mais c’est aussi la solution pour que vous aussi vous ayez droit à cette retraite, sans avoir à mettre des sous de côté pour vos vieux jours !
Présentation Jean David
« Gilets Jaunes »
« Apportez votre eau au Moulin !»
« Second round… sur la piste des solutions »
au Café Économique de Pont Aven
le jeudi 21 février 2019 à 19h15
– au Moulin du Grand Poulguin –
Quai Théodore Botrel à Pont Aven
Après l’état des lieux du 17 janvier dernier, nous vous proposons de poursuivre notre réflexion par une deuxième soirée débat sur la piste des solutions autour des thèmes évoqués lors du grand débat :
La transition écologique, la justice sociale, la démocratie et l’organisation de l’état.
Vous trouverez en pièce jointe le relevé brut des interventions du 17 janvier dernier.
Comme convenu, l’ensemble des thèmes abordés avec les solutions proposées seront transmises à la préfecture dans le cadre du grand débat national.
Présentation Chantal Guennec
L’UTL y accueillera bien cordialement les participants du Café Éco.
Notre intervention comprendra plusieurs moments :
Dans un premier temps, pour introduire les principes et le vocabulaire de la monnaie, nous vous proposerons une immersion dans le fonctionnement d’une association d’échanges locaux. Ça parait trop simple, mais le mode de fonctionnement est pourtant le même que celui d’une monnaie nationale.
Pour aller au-delà, il nous faudra aborder les échanges qui dépassent le cadre local, en fait le cadre national et les solutions retenues, à partir de trois exemples :
Par un retour à l’immersion nous tenterons de voir si la monnaie unique tend à rapprocher les niveaux des économies ou au contraire à les éloigner.
Ne doit-on pas faire évoluer le système pour que cette monnaie unique devienne vraiment commune ?
En présentant tout cela, nous n’aurons pas épuisé le sujet et écouterons la salle !
La décision britannique lors du référendum de juin 2016 avait interpellé l’Europe entière, erreur voire manipulation pour les uns, issue inévitable pour d’autres. Les négociations pour la mise en œuvre du divorce semblent difficiles entre perspectives d’apocalypse et simple retour à une histoire pas si lointaine.
Dans le respect du vote de nos voisins nous débattrons des raisons de cet échec de l’idéal européen. Pourquoi deux moitiés des peuples britanniques se sont-elles clivées ? On pourra tenter d’examiner chacune des parties et voir dans quelle mesure l’institution européenne les sert ou les dessert, les rassure ou les inquiète.
Le Brexit se décline maintenant dans de nombreuses langues européennes ,avec des clivages semblables malgré le ciment d’une monnaie partagée par 19 pays.
Entre économie, sociologie et angoisses des peuples, nous nous interrogerons, sans trop chiffrer les choses.
La production de notre nourriture étant devenue industrielle, les agriculteurs, malgré tous leurs efforts pour s’adapter aux contraintes de ce système, disparaissent les uns après les autres. Et pourtant, au-delà de leur rôle de producteurs, les paysans ont une place sociétale essentielle et transversale (création d’emplois, tissu social, qualité de vie, entretien de l’espace, économie rurale…). Alors, comment les aider à retrouver leur place ? Et si la réponse se trouvait dans l’agriculture de régénération avec, dans son prolongement, la blue economy[1].
Le sujet sera introduit par nos hôtes.
La Blue economy – ou économie Bleue prône l’utilisation des ressources locales et vise une productivité totale source de croissance et d’emplois, objectif zéro déchet, zéro pollution.
Elle ambitionne de répondre aux besoins de base en offrant ce qu’il y a de meilleur pour la santé et pour l’environnement, le tout à un prix juste. Il s’agit d’une nouvelle opportunité pour régénérer le tissu économique de notre territoire.
Ed…x, la startup qui veut sauver les TPE/PME en difficulté !
T…y Cloud, la startup qui est en train de « tuer » les menus en papier des restaurants !
Fairp…e, la startup hollandaise qui a créé le premier smartphone responsable !
G…Sheep, la startup qui remplace les tondeuses par des moutons !
Vous l’avez deviné, nous allons parler de ce qui se cache derrière cet anglicisme, et tenter de savoir ce qui distingue une « start up » (« jeune pousse » en français) d’une création d’entreprise « normale ».
Nous allons aussi évoquer les « anges des affaires » (« business angels » dans le texte !), parler de capital risque et peut-être de LBO…
Au joystick : Pierre Couëdelo, ancien président de la Technopôle de Lorient, et M. Philippe Abgrall, expert comptable, professeur en gestion et administration des entreprises à l’IUT de Morlaix, conseil auprès de start up.
Associer culture et économie peut paraître choquant à certains…pourtant la culture reste soumise aux contingences dans la mesure où, dans ce domaine comme dans les autres, on ne fait pas toujours tout ce que l’on voudrait, faute de moyens.
Souvent associée au temps libre et au loisir, elle peut paraître relever du superflu et pâtir de toute baisse des ressources, ou de l’apparition de besoins concurrents.
Certes, la culture a son coût, mais en économie, ce qui est coût pour les uns est aussi revenu pour d’autres.
En outre, son financement est en grande partie public et doit donc répondre à l’attente d’un retour pour les décideurs publics, au moins en termes de plaisir et de satisfaction des citoyens.
Alors la culture, ça coûte ou ça rapporte ?
Pour s’informer et en débattre, nous avons invité des acteurs locaux de la culture qui ont accepté de venir nous faire part de leur expérience et de leur point de vue :
Commerce et transport ont toujours été étroitement liés, comme la poule et l’œuf…
Pendant des siècles, la lenteur et les incertitudes des transports, les douanes et octrois ont limité le développement du commerce.
La vapeur puis le pétrole et le moteur à explosion ont révolutionné les transports et dopé les échanges. L’Organisation Mondiale du Commerce s’attelle à réduire les autres obstacles et le mot d’ordre est désormais la libre circulation des capitaux, des marchandises, voire des personnes.
Mais du temps de la marine à voile et du moteur à crottin, les pollutions étaient limitées : aujourd’hui, les transports sont responsables de 30 à 40% des émissions de gaz à effet de serre, selon les pays et les estimations, et celles-ci croissent plus vite que l’activité, alors que l’objectif , fixé par la COP21, notamment, est de les réduire de manière urgente.
Alors que faire ? À notre portée, on pense à privilégier le circuit court, mais celui-ci peut s’avérer fort émetteur par rapport aux volumes transportés.
Après les constats, nous vous invitons à réfléchir aux solutions avec JP Beux, J David et JJ Faure.
Présentationv2Climat _ l’OMI adopte une stratégie pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre des transports maritimes
L’idée de mettre en place une taxe sur les transactions financières a été lancée dans les années 70 par l’économiste James Tobin qui obtiendra en 1981 le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel, alias prix Nobel d’économie.
Elle avait pour but initial de réguler les taux de change mais l’idée évoluera pour freiner la spéculation, favoriser l’économie réelle, créer des emplois dans le cadre du développement durable.
Cette idée connaît un succès extraordinaire à partir de 1997 en France comme à l’étranger en raison des crises financières. Elle cristallise des débats passionnés entre acteurs économiques, financiers, leaders politiques et associations … Obama avait mis en place des mesures qui allaient dans son esprit et aujourd’hui Trump les abroge. Faut-il mettre en place cette taxe ? Quel doit être son taux ? Comment garantir que la taxe ne se perdra pas dans les méandres des budgets de l’état et qu’elle participera au développement durable, à l’emploi … ?
Après l’introduction du thème par Pierre Jarret, place aux échanges (non taxés !) entre les participants.
Que sa croissance s’accélère et tout le monde de se réjouir, comme si le taux de croissance du PIB était la mesure indépassable du bonheur sur terre.
Pourtant certains en doutent, et ils n’ont pas forcément tort, mais le PIB fait de la résistance !
Alors qu’y a-t-il de si magique dans le PIB ? Quelles sont les limites de cet indicateur universellement reconnu ? N’est-il pas vain de vouloir lui faire dire autre chose que ce qu’il peut mesurer ? Peut-on l’améliorer ?
A qui et à quoi servent ces indicateurs ?
N’y a-t-il pas d’autres données à prendre en compte pour mesurer l’évolution d’un pays, d’une société, du monde ?
Après un tour d’horizon des nombreuses initiatives pour d’autres outils de mesure, chacun pourra donner son point de vue sur les indicateurs à retenir et peut-être arriverons-nous à définir l’indice du Café éco de Pont-Aven !
Introduction par Jean David.
Le pétrole, « l’Or noir », nous en sommes devenus dépendants, mais avons pris conscience petit à petit des dégâts qu’il est susceptible de faire à la planète, mais est-ce seulement sur le plan écologique ?
« Or », synonyme de richesse et d’afflux d’argent pour les pays qui ont la chance (?) d’en receler dans leur sous-sol, n’apporte-t-il que des bienfaits et du bien-être? Ne serait-il pas aussi cause de dégâts collatéraux sur l’économie et la société des pays producteurs, du fait d’une dépendance finalement aussi forte que celle des clients? Ne met-il pas à mal leur souveraineté ?
Ce sujet, brûlant, sera introduit par M. Alain Collas, agrégé et docteur en histoire, chargé d’enseignement à l’université de Bretagne Sud, qui précise :
« Après un historique de la découverte du pétrole, essentiellement au Moyen Orient, nous verrons comment ce produit a structuré depuis 1914 la politique du Moyen Orient. Nous préciserons le rôle des Anglais et des Américains et les tendances à venir.
Nous évoquerons aussi la situation de la Russie et de la Chine. »
« Il faut innover » entend-t-on souvent. Aujourd’hui notre voiture, voire notre savon sont innovants, jamais une époque n’a mis autant en avant le concept d’innovation comme le fait aujourd’hui notre modernité tardive.
Mais qu’est-ce que l’innovation exactement? Peut-on la définir précisément? Quelles en sont les effets positifs et existent-ils des effets négatifs?
Après avoir défini ce qu’est exactement l’innovation, nous nous attacherons à suivre les différentes phases de développement d’une innovation. Nous regarderons à qui bénéficie réellement l’innovation mais aussi comment la stimuler. Enfin nous étudierons si ce phénomène est mesurable, quantifiable ou non.
Une place toute particulière sera donnée au concept schumpétérien de « destruction créatrice », qui tient un rôle si particulier dans le processus d’innovation.
C’est à une découverte de ce phénomène économique si particulier que vous invitent l’équipe du Café économique et Pierre Couëdelo (créateur d’entreprises innovantes et ancien président de la Technopole de Lorient).
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