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36ème Café : L’EUROPE, L’EUROPE… COMMENT CA MARCHE ?

36ème Café Economique

 

                   Jeudi 16 janvier 2014 à 19h15

 

                  Au Moulin du grand Poulguin

                              Quai botrel

                  à Pont-Aven

 

L’EUROPE, L’EUROPE… COMMENT CA MARCHE ?



L’Union Européenne – 1993 – est la continuité renforcée de la CEE (Communauté Economique Européenne) dont les composantes principales furent la CECA (Charbon-Acier), l’EURATOM (Energie atomique), la PAC (Agriculture), le Marché commun……avec 6 Etats fondateurs.

De nos jours, l’UE représente une organisation originale et inédite que nous envient bien des régions du Monde, car construite par la paix, la règle, le compromis… plutôt que par la force et le conflit. Elle est cependant parfois contestée en son propre sein.
Mais comment ça marche ? L’économie est-elle toujours le ressort principal ? Pourquoi le fonctionnement semble-t-il parfois si compliqué ? Les Conseils Européens et le Parlement de Strasbourg sont ils démocratiques ?
La zone Euro (Euroland) est-elle amenée à devenir le fer de lance de l’UE ? Ou peut-elle se déliter ?
La Commission Européenne peut-elle décider… sans l’aval des Etats-membres ?
Quels devenir pour les programmes d’enseignement  Erasmus et Leonardo réunissant les jeunes européens?

 

NOTE: ECONOMIE & VALEUR AJOUTEE

K3

 

Liam FAUCHARD / d’an 31 a viz Eost 2013.

 

                                               NOTE : ECONOMIE & VALEUR AJOUTEE

 

A/           La VA produite par une activité écnomique est comptablement égale à Produits d’Exploitation (Biens, marchandises, services) – Services Externes (les services que l’entreprise ne se rend pas à elle-même). In fine, l’accrétion des VA produite par les # 3 millions d’entreprises françaises donne le PIB (je fais court). La VA a quatre destinations : les frais de personnel (masse salariale + charges) ; les amortissements/investissements ; les impôts et taxes ; les actionnaires. Evidemment, le quatrième cas ne concerne que les sociétés de capitaux (Sarl, SA, SAS, SNC, etc.).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B/           Dans une économie moderne, la VA de rang1 – la plus importante en volume et en valeur, et de loin – est produite par les entreprises privées et publiques. Sur cette VA de rang1, via les prélèvements sociaux et fiscaux, la communauté finance des activités d’enseignement, de santé, de culture……et les collectivités locales. Cet ensemble composite génère une VA de rang2. In fine, la VA de rang1 et la VA de rang2 permettront des activités complémentaires, souvent non-marchandes comme les associations… qui pourront générer une VA de rang3. Bien entendu, les taux ne sont pas les mêmes et c’est un peu plus enchevêtré que ma présentation.

Mais fondamentalement, sans VA de rang1 les deux autres n’existent quasiment pas.

 

C/           On peut faire un parallèle avec le Développement Durable, curieuse traduction française de Sustainable Development qui crée sans cesse des distorsions de compréhension entre les Français et le reste du Monde ! En effet, le texte de Rio (1992), en anglais, exprime ce que sont les « Pilars of Sustainable Development » :

1/ Production économique pour améliorer le bien-être des populations, notamment les moins bien loties.

2/ Que l’objectif1 soit au service de la cohésion sociale.

3/ En respectant l’environnement autant que faire se peut (en toutes lettres dans le texte fondateur).

4/ Culture et Gouvernance (On n’agit pas et on ne manage pas de la même manière à Buenos-Aires et à Saint-Nicolas-du-Pélem.)

 

Or, sans l’objectif 1/ concrétisé, les autres ne sont que des illusions, même si à court terme il peut y avoir des artéfacts momentanés.

 

D/           Au tout début des années 2000, Daniel Cohen s’est posé – nous étions déjà pas mal à penser comme lui – la question de la pertinence du classement utilisé en économie pour sectoriser les activités humaines = Primaire / Secondaire / Tertiaire. Il a donc regardé les choses autrement et fait des statistiques tout au long du 20e siècle aux USA et en France et il a eu la surprise de constater une quasi stabilité de trois secteurs :

D1/ Production au sens large, c’est-à-dire toutes les fabrications industrielles et leurs activités connexes incontournables, notamment celles qui furent progressivement externalisées du secteur secondaire proprement dit. Résultat # 40% de la population occupée.

D2/ Commerce, négoce, banque, assurance… qu’il nomme « Intermédiation ». Résultat # 20% de la population occupée.

D3/ Tiers secteur, où se sont produites des mutations spectaculaires au 20e siècle : agriculture prépondérante en 1900, réduite en 2000 ; expansion des secteurs sociaux, culturels, d’enseignement, etc. Résultat # 40% de la population occupée.

 

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